Selon des ONG occidentales, il faudrait peut-être prévenir des milliers d’infections et de décès dans les camps de réfugiés, tout en évitant le risque pour la santé des Européens.
Si le virus se propage dans les camps de réfugiés surpeuplés des îles grecques, avec des réalités hygiéniques totalement catastrophiques, une contagion de masse et aussi la panique pourraient en être la conséquence.
Dans le camp de Moria, 1 300 personnes doivent épargner un robinet, la plupart d’entre elles ne sont pas en mesure de se laver les mains de temps en temps.
La plupart des habitants doivent vivre dans des tentes à peau fine, il n’y a aucune chance d’isolement pour éviter une infection, si le coronavirus se propage parmi ces femmes, hommes et enfants perdus.
À l’heure actuelle, les ONG ont entamé un dialogue avec les gouvernements occidentaux sur la manière de résoudre cette crise à venir et de discuter des possibilités d’apporter des réfugiés sur le continent grec afin de soulager la situation critique sur les îles.
Une autre suggestion principale pour la Grèce est de demander aux autres États membres de l’UE d’admettre 10 000 réfugiés déjà reconnus dans leur pays. Leur statut juridique est déjà clair, ce qui devrait réduire les obstacles bureaucratiques.
En outre, des hôtels vides sur le continent grec pourraient devenir les hôtes de 25 000 réfugiés supplémentaires vivant sur les îles grecques, garantissant une distanciation sociale.
Ce programme pourrait être financé par l’aide de l’UE.
Dans le nord de la Syrie, 3 millions de réfugiés sont confrontés à des menaces similaires, vivant dans des camps sans aucune aide médicale et dans de terribles conditions d’hygiène.
Dix mille personnes pourraient mourir lorsqu’elles sont infectées par le coronavirus.
Bien que l’OMS ait annoncé dimanche dernier qu’aucune infection n’a été surveillée en Syrie, force est de constater qu’aucun test n’est disponible.
Pendant ce temps, l’administration syrienne a annoncé la première victime d’un coronavirus, un étranger.
La semaine dernière, l’OMS a annoncé l’expédition de kits de tests de coronavirus en Syrie, en se concentrant sur les régions comptant de nombreux réfugiés.
Les ONG sur le terrain ont signalé qu’aucun des kits n’avait reçu les camps jusqu’ici.
Par conséquent, la situation médicale pourrait devenir tendue dans les prochains jours.