La nouvelle politique saoudienne annoncée par le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a été caractérisée par la volonté de lutter contre le terrorisme et l’extrémisme en faisant face aux courants de l’islamisme et de l’islam politique en éradiquant les sources de la pensée sur lesquelles ils sont basés au Royaume d’Arabie saoudite … Dans un pas qui met un terme à des décennies d’opacité en ce qui concerne la manière avec laquelle Riyad traite le problème.
Le prince a établi la stratégie des autorités dans ses déclarations en octobre 2017, lorsqu’il s’est engagé à : «éradiquer les débris de l’extrémisme dans un proche avenir», et de ramener le royaume à : «un Islam centriste, modéré et ouvert à toutes les religions».
Le prince Mohammad Ben Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, le prince héritier saoudien, vice-premier ministre et ministre de la Défense, a remercié le Serviteur des deux saintes mosquées, le roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, pour le contenu de son discours exhaustif devant le Conseil de la Choura, soulignant que le Royaume a pu accomplir en si peu de temps des réalisations sans précédent dans l’histoire contemporaine du Royaume, soit en moins de 4 ans.
Affirmations et triomphe
Le prince Mohammad Ben Salmane a fait des déclarations jeudi soir rapportées par l’Agence de presse saoudienne portant des messages sur les réalisations de Riyad par rapport à ses précédentes promesses et envoyant d’autres messages spéciaux au niveau du contenu et du timing autour du refus du Royaume de toutes sortes de compromis en ce qui concerne sa sécurité et sa stabilité en dépit de toute circonstance. En effet, Riyad continue sa guerre contre le terrorisme après avoir remporté des victoires qualitatives en la matière.
Après les attentats qui ont pris pour cible un cimetière pour non-musulmans à Djeddah, en Arabie saoudite, à la veille de présence de diplomates étrangers à proximité, Ben Salmane a confirmé l’approche ferme du gouvernement face au terrorisme et ses pourvoyeurs en affirmant ses visions futures avec ses propos : « Nous promettons à quiconque s’aviserait de commettre un acte terroriste et d’exploiter les discours de haine, une punition dissuasive, douloureuse et très sévère ».
Un timing délicat
Ces messages du prince héritier interviennent un jour après l’attentat du mercredi à Djeddah, qui a été suivi le jeudi par une attaque contre l’ambassade saoudienne dans la ville néerlandaise La Haye. Le prince saoudien les a considérés comme étant : «quelques tentatives individuelles qui n’ont pas atteint leurs objectifs odieux».
Avec leur classification en vidéo, il a fermé la porte à toute tentative des terroristes et de leurs pourvoyeurs de gâcher les victoires et les efforts qualitatifs du Royaume de lutte contre le terrorisme.
Comparaison et observation
Les déclarations du prince héritier ne se sont pas limitées à condamner et à réfuter les événements récents, au contraire, elles sont allées au-delà de cela pour surveiller la réalité de la lutte contre le terrorisme en Arabie saoudite et passer en revue les réalisations et les victoires qualitatives qu’elle a obtenues, tout en présentant une future feuille de route pour lutter contre le fléau de l’extrémisme.
En effet, le prince Mohammed Ben Salmane a présenté une comparaison entre le phénomène de l’extrémisme dans le passé et le présent.
Le prince a indiqué que : «le phénomène de l’’extrémisme était répandu parmi nous et nous sommes arrivés à un stade où nous visions – dans le meilleur des cas – à coexister avec ce fléau, et son éradication n’était pas du tout une option, ni même de le contrôler ». Le prince a rappelé : « j’ai donné des promesses en 2017 pour éradiquer aussitôt l’extrémisme. Et nous avons lancé effectivement une campagne sérieuse pour remédier aux causes et faire face contre aux phénomènes. Et dans un an seulement, nous avons pu mettre un terme à un projet idéologique conçu pendant 40 ans ».
Par ailleurs, le prince héritier a insisté : «aujourd’hui, l’extrémisme n’est plus acceptable dans le Royaume d’Arabie saoudite, et il n’est pas visible aujourd’hui. Au contraire, il est rejeté, masqué et abandonné ».
Quant à sa vision future par rapport aux racines du terrorisme et de la bataille incessante, il l’a exprimée à travers ses propos : «Et nous continuerons à faire face à toutes formes, actes et idées extrémistes».
L’Islam est innocent
L’intensité du discours de haine augmente dans le monde dans un contexte de crise entre l’occident et l’Orient, les musulmans et certaines parties européennes, et de nombreuses accusations aux islamistes effectuant des attentats terroristes.
Dans les déclarations du prince, il a lancé un avertissement contre le discours de haine et le mépris des religions. Ben Salmane a encore insisté sur la nécessité de ne pas faire de liaison entre l’Islam et le terrorisme.
Le prince héritier a en outre affirmé que : «le discours de haine constitue la principale motivation pour recruter les extrémistes y compris le discours de haine utilisant la liberté d’expression et les droits de l’Homme comme alibi».
Et par rapport à la position officielle de Riyad, le prince a précisé : «Bien que le Royaume condamne et rejette tous les actes, pratiques et actions terroristes qui encouragent la haine et la violence et s’engage à faire face au discours extrémiste, il rejette toute tentative de lier l’Islam au terrorisme, et affirme que la liberté intellectuelle est un moyen de respect et de tolérance, d’autant plus que l’Islam criminalise ces attentas terroristes, interdit les effusions de sang et ne permet pas la trahison des personnes innocentes ou de les tuer sans raison ».
Messages internes et externes
Le prince s’est engagé de lutter contre les discours de haine exploités par les extrémistes. Et dans un message fort destiné à l’intérieur et l’extérieur, le prince héritier saoudien a déclaré : « Nous nous engageons à quiconque qui s’aviserait de commettre un acte terroriste et d’exploiter les discours de haine une punition dissuasive, douloureuse et très sévère ». Une menace et un message qu’il continuera sur la même lancée de lutte contre le terrorisme.
Et afin de demander au reste de la communauté internationale de s’acharner pour assécher les sources de l’extrémisme, il a indiqué : « Nous espérons que le monde cessera de mépriser les religions et d’attaquer les symboles religieux et nationaux sous le slogan de la liberté d’expression, car cela créera un environnement favorable pour l’extrémisme et le terrorisme ».
Entre le passé et le présent
Le prince a poursuivi en soulignant les efforts récents du Royaume pour éradiquer le terrorisme au cours des dernières années et en passant en revue les résultats de ces efforts qui ont abouti à l’éradication définitive du terrorisme à l’intérieur du Royaume. « Depuis le premier attentat terroriste en 1996 et jusqu’en 2017, chaque année ou presque, on enregistrait un attentat terroriste, pour atteindre peu à peu un attentat terroriste par trimestre et même moins », a-t-il expliqué. Il a ensuite souligné qu’ : « entre 2012 et 2017, ces terroristes sont parvenus même à cibler l’intérieur des sièges des organes de sécurité ».
Cependant, le tournant dans la lutte contre le terrorisme a été peu après l’engagement pris par le prince. Et il a ajouté : « depuis mi-2017, et après la restructuration du ministère de l’Intérieur et la réforme du secteur de la sécurité, le nombre d’attentats terroristes en Arabie saoudite a baissé jusqu’à maintenant, à presque zéro une opération terroriste réussie à l’exception de quelques tentatives individuelles qui n’atteignaient pas leurs objectifs odieux. Notre travail est devenu désormais anticipatif». Il a encore insisté sur le fait de continuer sur la même lancée : «Nous continuerons de frapper d’une main de fer tous ceux qui veulent nuire à notre sécurité et stabilité».
Entre Djeddah et La Haye
Mercredi dernier, Riyad a annoncé qu’une attaque a eu lieu lors de la présence d’un certain nombre de responsables diplomatiques, dont le consul français, à l’occasion d’un événement à Djeddah. L’attaque a fait un blessé parmi les employés du consulat de Grèce et un agent de sécurité saoudien avec deux petites blessures.
Jeudi à l’aube, l’ambassade du Royaume dans la ville néerlandaise de La Haye a été la cible de tirs, mais aucun blessé n’a été signalé parmi le personnel de l’ambassade.
Et en ce qui concerne la nature des deux événements terroristes, le prince héritier saoudien a affirmé qu’il s’agissait de «quelques tentatives individuelles qui n’atteignaient leurs objectifs odieux», qui, selon les messages du prince, visent les victoires qualitatives remportées par le Royaume dans sa guerre contre le terrorisme.
Appareils spécialisés
Les autorités saoudiennes ont pris des mesures concrètes importantes dans leur guerre contre le terrorisme. Le 20 juillet 2017, un ordre royal saoudien a été émis pour la création de l’appareil de « Présidence de sûreté de l’État ».
Cet appareil a réalisé une percée importante en se concentrant sur la lutte contre le terrorisme dans le domaine de la sécurité et du renseignement. Il s’agit également de surveiller son financement. Il a par ailleurs permis de faciliter la communication avec les autorités compétentes à l’extérieur dans des efforts continus pour améliorer la compétence.
Des efforts et des réalisations
Sur le terrain, des importants coups contre le terrorisme ont eu lieu dans le Royaume pour compléter les efforts d’éradication intellectuelle et développementale de l’extrémisme en Arabie saoudite.
Sur le plan sécuritaire, la Présidence saoudienne de sûreté de l’Etat a révélé le mois dernier que de nombreux attentats terroristes déjoués «étaient sur le point d’être exécutées», en utilisant 49 tonnes de matières explosives.
Fin septembre dernier, la sûreté de l’État saoudien a annoncé l’arrestation d’une cellule terroriste dont les membres avaient reçu une formation militaire dans les sites des Gardiens de la révolution en Iran.
Les autorités sécuritaires ont confirmé l’arrestation des membres de cette cellule au nombre de 10 accusés, dont 3 parmi eux ont reçu une formation en Iran, tandis que les autres ont été associés à la cellule dans des rôles différents. A cela s’ajoute « la saisie d’une quantité d’armes et d’explosifs cachés dans deux sites ».
Par ailleurs, au début de cette année, le terroriste Mohammed Ben Hussein Ali Al Ammar a été arrêté dans le gouvernorat d’Al-Qatif, classé parmi les terroristes les plus dangereux sur la liste des 9 terroristes, annoncée par le ministère saoudien de l’Intérieur en 2016.
De plus, les autorités de sécurité saoudiennes ont déjoué de nombreux complots terroristes depuis janvier 2015 (début de règne du roi Salmane), dont un attentat-suicide, le 4 juillet 2016, visant la Mosquée du Prophète.
En outre, un autre complot visant à faire exploser le stade « Jawhara » en octobre 2016 a été déjoué, après avoir avorté une «tentative de suicide» visant l’ambassade américaine à Riyad en mars 2015.
Quant à l’année 2019, les forces de sécurité saoudiennes ont réussi à déjouer de nombreuses opérations terroristes, à tuer et arrêter les terroristes en question et à faire échouer leurs plans.
Riyad a d’ailleurs entamé l’année 2019 avec l’exécution d’une opération de sécurité anticipative visant l’un des fiefs des terroristes à Al-Qatif, à l’est du Royaume, qui a abouti à faire échouer un complot criminel et la liquidation de 6 terroristes ainsi que l’arrestation de l’un d’entre eux.
En outre, elles ont déjoué des attaques visant le personnel de sécurité et des structures vitales, avec le démantèlement des cellules et organisations terroristes, ainsi que faire échouer «des cyberattaques organisées contre des parties gouvernementales et des structures vitales».
L’idéologie a sa part
Le Royaume considère que l’éradication du terrorisme sur le terrain doit être accompagnée de l’éradication intellectuelle de ses origines et sources grâce à des efforts de plaidoyer qui combattent les organisations terroristes intellectuellement et dans le contenu.
Mardi dernier, le Conseil des oulémas du Royaume d’Arabie saoudite a affirmé que la confrérie des Frères musulmans est un groupe terroriste ne représentant pas les principes l’islam.
Le Conseil a par la suite expliqué que la confrérie des Frères musulmans poursuit ses objectifs partisans qui contredisent l’esprit de notre vraie religion. Elle exploite la religion pour semer la discorde, inciter les conflits, la violence et le terrorisme.
Le Conseil des oulémas a également appelé, dans un communiqué officiel, tout le monde à se méfier de ce groupe et à ne pas en faire partie ni se montrer compatissants avec lui.
Dans le même communiqué, le conseil a indiqué que l’histoire des Frères musulmans est pleine de maux et de conflits. Ils ont enfanté des groupes terroristes extrémistes qui ont fait corrompre le pays et les gens. Une chose qu’on peut la constater à travers les scènes de violence et du terrorisme qui se passent dans le monde.
Quant au ministre saoudien des Affaires islamiques, Abdul Latif Al-Sheikh, il a ordonné de consacrer la prêche du vendredi pour parler de l’importance de se réunir autour de la vérité et de mettre en garde contre la séparation et la discorde et tout ce qui affecte l’unité derrière le tuteur. Il s’agit aussi de mettre en garde des groupes qui ont prêté allégeance à des organisations, dont particulièrement la confrérie des Frères musulmans terroriste ainsi que de rappeler qu’il s’agit des Kharijites. C’est une déclaration légitime du ministère pour mettre en garde contre les groupes extrémistes et indiquer leur danger pour la religion et la société … parallèlement aux efforts visant à répandre le centrisme, la modération et la lutte contre l’extrémisme.
Le Royaume cherche en effet à compléter ses efforts de sécurité par des efforts de développement dans le cadre d’une stratégie globale de lutte contre le terrorisme, qui fait partie de vision de 2030.
Autonomiser la femme saoudienne
Les propos du prince Mohammed ben Salmane se sont penchés sur les efforts du royaume d’Arabie saoudite dans le dossier des droits, en rappelant que : «dans le passé, les femmes saoudiennes ne pouvaient pas voyager sans autorisation, assister à des événements sportifs et culturels, conduire une voiture, exercer beaucoup d’autres activités ou satisfaire ses propres besoins sans Mahram (escorte masculine, ndlr). Et elle en a souffert pendant des décennies, mais aujourd’hui, les femmes saoudiennes vivent une phase d’autonomisation sans précédent. Nous avons travaillé pour autonomiser la femme saoudienne dans le domaine du travail et du statut personnel, et aujourd’hui, elles sont effectivement un partenaire de l’homme saoudien dans le développement de toute notre patrie sans discrimination. Je ne parle pas uniquement de la question de conduire la voiture par les femmes, mais plutôt de lui donner la possibilité de diriger le développement dans leur patrie au sens le plus large. A titre d’exemple, le taux de participation des femmes au marché du travail a doublé, passant ainsi de 17% à 31% ».
L’économie entre présente et absence
Le prince Mohammed ben Salmane a par ailleurs abordé l’aspect économique, en proposant des scénarios alternatifs imaginés en l’absence des changements et la restructuration qui ont touché l’économie locale au cours des dernières années.
Il a expliqué: «En regardant ce qui a été annoncé l’année dernière pour les projections budgétaires de 2020, nous parlions de revenus prévus précédemment estimés à 833 milliards de riyals (222 milliards de dollars), dont 513 milliards de riyals (136,78 milliards de dollars) étaient des revenus pétroliers. Néanmoins, après l’effondrement des prix du pétrole cette année ; les revenus pétroliers ont en fait baissé à environ 410 milliards de riyals (109,32 milliards de dollars). Mais ces seuls revenus sont insuffisants même pour couvrir la masse salariale estimée à 504 milliards de riyals (134,38 milliards de dollars) dans le budget de cette année, sans parler de la difficulté de financer d’autres points qui concernent les dépenses en capital, les prestations sociales, l’emploi et la maintenance, etc. Cela pourra pousser l’économie vers la stagnation et la perte de millions d’emplois, selon le prince héritier saoudien.
Il a poursuivi dans le même contexte : «si nous n’avions pas augmenté les revenus non pétroliers à environ 360 milliards de riyals (environ 96 milliards de dollars) cette année, et si nous restions aux niveaux estimés de 2015, nous aurions dû réviser à la baisse les salaires des fonctionnaires du secteur public de plus de 30%, annuler les allocations et les primes dans leur intégralité, arrêter complètement les dépenses en capital avec l’incapacité d’exploiter et d’entretenir convenablement les actifs de l’État, puis nous aurions dû cesser de d’appuyer les dépenses de financement ».
Pareillement pour la corruption, qui, selon le prince Mohammed ben Salmane, consommait entre 5 et 15% du budget de l’Etat cumulativement sur 30 ans.
Des pays soutiennent le terrorisme
Le projet iranien constitue un danger régional et mondial en raison de son soutien ouvert au terrorisme à travers le contrôle par le régime des mollahs sur des différentes structures de l’État dans ce pays et leur essai de s’immiscer dans les affaires des pays de la région.
Lors de l’ouverture jeudi soir des travaux de la première année de la huitième session du Conseil de la Choura, à travers la technique de visioconférence, et en présence du prince héritier saoudien, le roi saoudien Salmane Ben Abdelaziz a esquissé les politiques internes et externes de son pays.
Au début de son discours, il a souligné la gravité du projet du régime régional iranien et son ingérence dans les pays et son soutien au terrorisme.
L’agence de presse saoudienne a rapporté les propos du roi Salmane : « Les pays de notre région font face à de nombreuses tentatives de puissances régionales cherchant à imposer leur influence politique et leur idéologie extrémiste pour servir leurs propres intérêts ».
Le roi a par ailleurs déclaré : «Nous condamnons la violation des lois internationales par les milices terroristes houthies en lançant des drones piégés et des missiles balistiques vers l’Arabie saoudite», en expliquant que le Royaume soutient au Yémen pour restaurer sa souveraineté et son indépendance.
Soutenir la paix régionale
Le roi Salmane a sur un autre plan déclaré: «Nous affirmons que l’Arabie saoudite continue de se tenir aux côtés du peuple palestinien».
La question irakienne a été de même abordée dans le discours du roi, quand il a insisté sur le soutien de Riyad à l’Irak et son peuple, et de travailler pour épargner à ce pays arabe les tragédies des conflits et toutes les formes de guerres et de terrorisme.
Il a également indiqué qu’il suit la scène libyenne avec intérêt, en réaffirmant la position de Riyad qui rejette l’ingérence étrangère sous toutes ses formes dans ce pays.
Le roi Salmane n’a pas oublié encore la crise syrienne en annonçant : «Nous soutenons les solutions pacifiques en Syrie conformément à la résolution 2245 du Conseil de sécurité et au processus de Genève 1, et nous affirmons notre soutien à tous les efforts déployés par l’ONU dans ce sens».
Il a in fine souligné qu’il sera important d’aider le Soudan à réussir la phase de transition et à parvenir à une paix globale garantissant la sécurité et la sûreté de la région et de la communauté internationale.