Résumé de l’étude :
Le concept de GBV, acronyme de « Gender-Based Violence » qui signifie : la violence basée sur le genre, est apparu quand le féminisme avait pris forme et commençait à faire la distinction entre les deux concepts du (sexe : masculin et féminin) reposant sur des critères biologiques, et le concept du (Genre, soit homme et femme) symbolisant les rôles sociaux que chaque genre doit jouer dans la société pour devenir un homme/une femme.
Ainsi, le concept de violence basée sur le genre définit un type spécifique de violence, comme un acte préjudiciable, commis contre la volonté d’une personne, et ses causes sont dues aux différences de genre ; Cela inclut les actes qui infligent un préjudice, une souffrance ou une menace de préjudice, ou l’imposition ou la privation ; qui peuvent se produire dans des lieux publics ou privés, et ils sont classés en : violences sexuelle, physique, émotionnelle, psychologique, sociale et économique et les pratiques traditionnelles néfastes.
La diminution du statut social, économique, politique et religieux des femmes par rapport à celui des hommes, en l’absence d’un mouvement féministe efficace depuis des décennies, a rendu les idées qui revendiquent les droits et l’égalité des femmes, répréhensibles de la part des appels, des courants et des groupes extrémistes face à l’activité des organisations féministes, des droits humains et des organisations internationales avec leurs programmes, y compris le programme GBV, dont on croyait en tant que secteur humanitaire est un secteur récent, mais son histoire remonte au début de la dernière décennie du siècle dernier, tout comme l’histoire de l’émergence du terme lui-même qui remonte au milieu du siècle dernier.
La discrimination basée sur le sexe et les attitudes de la société à l’égard de cette discrimination sont à l’origine de la violence basée sur le genre, car cette cause place les femmes et les hommes dans des positions de pouvoir socialement stables qui ne changent pas, dans lesquelles les femmes sont en position de subordination aux hommes. L’acceptation de ces rôles et le manque de valeur sociale et économique pour les femmes et leur travail contribuent à renforcer l’hypothèse selon laquelle les hommes ont le pouvoir de prendre des décisions et de contrôler les femmes. Par conséquent, les auteurs de violences basées sur le genre cherchent à maintenir leurs privilèges, leur influence et leur contrôle sur les autres et à lutter contre les formes d’égalité. Les cas de cette violence augmentent selon les crises, les catastrophes et les guerres
Les programmes et projets de violence basés sur le genre visent à réduire la propagation de la violence qui est pratiquée, en raison de l’inégalité entre les sexes en fonction de leurs rôles sociaux à travers les lignes directrices, les instructions, les directives et les opérations menés par le Haut commissariat pour les réfugiés, qui met en place ses propres stratégies pour chaque pays selon sa situation et ses besoins en consultation avec ses partenaires, les organisations, les gouvernements, des parties et des personnes victimes et bénéficiaires et des experts.
Le Haut Commissariat élabore une stratégie quinquennale adaptable à des environnements complexes, grâce à un engagement intersectoriel tels que les soins de santé (physique et mental), la protection (y compris la sûreté et la sécurité et le soutien juridique), le soutien psychosocial (impliquant des activités spécifiques), la sensibilisation, l’éducation, l’acculturation et l’autonomisation économique.
L’absence de la théorie féministe approuvée à partir de laquelle on traite avec la question de la violence et de la divergence des courants féministes pour mettre en œuvre des programmes et des projets, chacun selon sa vision, sa méthode et son contexte, a dispersé et a nui à ce travail. Ces projets s’adaptent à la réalité au point de s’éloigner du contenu des programmes eux-mêmes, car les programmes, projets et activités de violence basée sur le genre sont devenus stéréotypés et encadraient les femmes dans le rôle social qui leur était confié, tout comme il l’a fait la société ! Où elle a lié ces activités et programmes au travail domestique et professionnel que la société pense être propres aux femmes seulement. D’autant plus qu’orienter les femmes vers leurs droits et de les en sensibiliser, et les inciter à les revendiquer en contrepartie le fait de ne pas les orienter vers les voies qu’elles doivent emprunter pour y parvenir, les rend victimes de cette conscience théorique incomplète du mécanisme de mise en œuvre, qui est souvent le résultat d’un manque d’expérience, de lacunes et d’abus de certains sur ce domaine.
En examinant les statistiques mondiales, régionales et locales, nous ne constatons pas qu’il y a vraiment des différences significatives au niveau des données, et la violence basée sur le genre peut augmenter, en particulier dans les régions, les pays et les communautés touchés, comme cela s’est produit lors de la propagation de l’épidémie du Covid-19, et nous ne nions pas que l’expérience et les politiques adoptées et sur lesquelles on s’appuie sont mises en doute. Cependant, recruter des personnes en manque d’expérience et adopter des politiques qui ne résolvent pas catégoriquement ces problèmes sont une chose claire dans ces programmes voire le transfert des expériences des régions qui acceptent ces programmes vers des régions qui ne les acceptent pas a échoué.
Cependant, la gestion des programmes reste entre les mains des fonctionnaires des sociétés qui ne saisissent pas le contexte du travail qu’ils supervisent, sous l’appellation l’« échange d’expériences » et avec des salaires élevés et des avantages indiquant seulement le désir de gaspiller de l’argent. De plus, les organisateurs de ces programmes évitent également d’entrer dans une discussion, un dialogue ou un contact avec l’homme, même s’il est le sujet du problème, et la raison est qu’ils ont peur d’être empêcher de travailler dans ces sociétés, bien que le plus grand obstacle qui permettra à ces organisations d’économiser tout cet argent gaspillé si elles sont dépassées, soit les religieux s’ils arrivent à changer leurs pensées.
Ces paradoxes ont touché la mise en œuvre des programmes, des projets, des activités établies et même des politiques, et ont conduit à l’émergence d’activités qui ont renforcé le statut et le rôle actuels des femmes dans la société, et ont contribué à renforcer l’image stéréotypée de la femme, contrairement à des pratiques ayant provoqué des courants religieux et culturels conservateurs dans lesquelles ils voyaient une rupture avec leurs valeurs. Ils les ont en effet attaqués et était intransigeants face à elles. Le féminisme doit faire son choix en ce qui concerne le fait de s’empêcher à impliquer ses théories dans l’application des programmes et des projets. Et les responsables de ces programmes et activités ne doivent pas transformer leurs centres et activités en une institution patriarcale qui consacre l’image stéréotypée de la femme. Et tout le monde doit s’asseoir autour d’une même table avec les religieux pour discuter afin de permettre d’améliorer la situation des groupes les plus exposés au risque à cause de cette violence.