Le chef du Parti du Futur de l’opposition turque, Ahmet Davutoğlu, a déclaré que la politique domine les mosquées en Turquie, en ajoutant qu’il faut lutter au sein du mouvement conservateur pour la liberté, vu qu’il y a des déclarations de certaines personnalités religieuses considérant le fait de critiquer le gouvernement est un «péché».
Le président du parti de l’opposition, Davutoğlu, a affirmé que « l’indépendance de la présidence des affaires religieuses est la solution. Il est supposé que la mission des affaires religieuses est de protéger les valeurs morales et littéraires de la nation, et non de prononcer des discours politiques».
Il convient de noter que «Davutoğlu» était le chef du parti au pouvoir avant de démissionner à cause d’un différend avec le président turc, «Recep Tayyip Erdogan», après quoi il a créé le Parti du futur qui fait partie de l’opposition.
L’opposant turc, Ahmet Davutoğlu, a considéré précédemment que le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir n’est plus ce qu’il était lors de sa création en 2002, en jugeant qu’il est actuellement sous le joug des alliés d’Erdogan et de ses proches, en faisant allusion au Parti d’action nationale et son président, Devlet Bahçeli.
Le chef du Parti du futur de l’opposition, «Davutoğlu», a également ajouté que : «le président Erdogan et le Parti de la justice et du développement sont responsables de l’approche qui cible les partis politiques, menace les journalistes et répand la violence dans les rues ainsi qu’elle criminalise la politique».
Ces dernières années, le Parti de la justice et du développement a connu une vague de défections, parmi lesquelles l’ancien ministre de l’Économie, «Ali Babacan», et «Davutoğlu» qui était à la tête du parti au pouvoir avant de démissionner en raison d’un désaccord avec le président turc, « Recep Tayyip Erdogan », pour créer par la suite le Parti du Futur qui fait partie de l’opposition.