Des associations internationales de défense des droits de l’Homme ont mis en garde contre la gravité des symptômes psychologiques qui touchent les réfugiés syriens, en notant que plus des trois quarts parmi eux souffrent du trouble de stress post-traumatique, surtout que les effets de la guerre déclenchée dans leur pays depuis une décennie continuent encore.
Dans le même contexte, une enquête internationale d’investigation effectuée auprès de 721 Syriens résidants dans les pays voisins et dans la ville d’Idlib a révélé que 84% des réfugiés souffrent d’au moins 7 parmi 15 des principaux symptômes du trouble de stress post-traumatique, tandis qu’une association britannique a affirmé qu’un grand nombre de réfugiés syriens ont du mal à obtenir le soutien nécessaire.
L’association a également appelé à redoubler d’efforts dans le domaine de l’investissement dans les services de santé mentale au profit des réfugiés, notamment dans les pays du voisinage de la Syrie, après avoir découvert que des symptômes du trouble de stress post-traumatique (SSPT) sont largement répandus parmi eux.
Il est à rappeler que la guerre en Syrie a éclaté en 2011, en parallèle avec le déclenchement de la révolution contre le régime du président syrien «Bachar al-Assad», pour que les événements se développent et se transforment en affrontements armés entre l’opposition syrienne et le régime, après que ce dernier a eu recours à l’intervention militaire pour réprimer les manifestations et les protestations.
Selon les statistiques des Nations Unies, 90% des Syriens environ vivant en Syrie sous le seuil de la pauvreté à cause des taux élevés de chômage et la cherté des prix. Ceci a eu un impact direct sur leur vie et leur santé physique et mentale, selon les confirmations des sources médicales.