Les autorités yéménites ont révélé, aujourd’hui mardi, que plus de 1500 familles ont été déplacées au cours des deux dernières semaines, et ce à cause de l’escalade des milices houthies et de leur bombardement continu des zones urbaines, en parallèle avec l’intensification des affrontements dans le gouvernorat de Marib à l’est du pays.
L’Unité exécutive pour la gestion des camps de personnes déplacées au Yémen, a indiqué dans un rapport publié aujourd’hui « avoir documenté le déplacement de 1517 familles yéménites, composées de 12.005 personnes au cours de la période allant du 6 au 21 février.
Selon le rapport de l’unité, 90,18% de ces familles ont été déplacées du district de Sarwah, tandis que 4,68% ont été déplacées du district de Bani Dhabyan et 5,14% du district de Raghwan.
Les familles déplacées se sont réparties sur plusieurs districts, où 812 familles ont déménagé dans des endroits relativement éloignés des affrontements dans le district de Sarwah, 237 familles dans la ville de Marib, le centre du gouvernorat, et 201 familles dans le district d’el-Wadi, et le reste des familles se sont réparties sur les districts de Jouba, Raghwan et d’autres régions.
Il est à noter que les fronts de combats dans le gouvernorat de « Marib » enregistrent depuis plus de deux semaines de violentes batailles entre l’armée yéménite et les milices houthies soutenue par l’Iran, cherchant à avancer vers le centre de la province, riche de réserves de pétrole et le principal bastion des forces gouvernementales.
Des sources locales ont indiqué que les milices houthies avaient bombardé un camp de déplacés dans la zone de « Dhanna », où habitent plus de 700 familles déplacées, par plusieurs obus, ainsi qu’elles ont ciblé le camp d’Al-Zour dans le district de Sarwah, comptant plus de 20.000 personnes déplacées provenant de divers gouvernorats du Yémen, par des missiles balistiques et Katioucha.