Washington a informé aujourd’hui le jeudi le conseil de l’Agence internationale de l’énergie atomique que l’Iran a obtenu sa chance pour répondre aux préoccupations de l’agence onusienne concernant les «particules d’uranium», en prévenant qu’il «surveillera la situation attentivement».
Le communiqué des Etats-Unis a confirmé que «l’Iran a maintenant une autre chance donnée par le directeur général (de l’agence) afin de se montrer coopératif avant la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs de l’Agence», en expliquant que : «les États-Unis œuvreront comme tous les autres membres du Conseil des gouverneurs de l’Agence, pour examiner notre point de vue par rapport aux prochains pas du Conseil en fonction de l’intention de l’Iran de saisir cette chance afin de dissiper les préoccupations de l’Agence internationale de l’énergie atomique d’une façon définitive et crédible».
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, a annoncé que l’Iran avait accepté une initiative pour clarifier les questions en suspens, y compris l’enrichissement de l’uranium, tandis que Washington a considéré qu’il s’agit d’une chance pour Téhéran d’autant plus que les pays européens ont retiré de l’Agence un projet de résolution condamnant l’Iran.
De son côté, le délégué américain a déclaré au Conseil des gouverneurs que : «les Etats-Unis partagent une profonde inquiétude par rapport aux évolutions iraniennes évoquées par le secrétaire général de l’Agence».
Le responsable américain a ajouté : «L’Iran doit coopérer pleinement avec l’AIEA sans plus tarder pour donner à la communauté internationale la confiance dont il voudrait lui montrer dans la nature pacifique de son programme nucléaire».
Le communiqué américain est intervenu peu de temps après que des diplomates ont annoncé à Bruxelles que les pays européens avaient retiré un projet de résolution qu’ils avaient soumis au début du week-end reprochant à l’Iran d’avoir arrêté la mise en œuvre du protocole additionnel concernant son dossier nucléaire.