Des activistes syriens ont partagé des informations disant que la Turquie commençait à négocier avec des combattants syriens, pour envoyer certains parmi eux en Afghanistan afin de protéger l’aéroport de Kaboul après le retrait des Etats Unis et de ses alliés du pays.
Bien qu’il n’y ait pas eu aucun commentaire officiel d’Ankara ou des factions de l’opposition syrienne concernant ces informations, des sources de droits de l’homme ont indiqué qu’il y a un consensus entre l’armée turque et des dirigeants des factions syriennes alliées d’Ankara pour envoyer des éléments des factions en Afghanistan, précisément à Kaboul.
Selon des sources des droits de l’homme, la question sera différente cette fois, car il s’agira de recruter ces personnes par des sociétés de sécurité turques avec des contrats officiels et de les y envoyer d’une manière officielle.
Dans ce contexte, les sources ont estimé que l’opération débuteraient en septembre prochain, en soulignant que les renseignements turcs superviseraient le processus de sélection des éléments syriens afin de protéger l’aéroport de Kaboul, les installations et les sièges gouvernementaux, ainsi que protéger les forces internationales, contre un salaire mensuel allant de deux à trois mille dollars.
Les mêmes sources ont affirmé que ce dossier est toujours à l’étude, et n’a pas atteint le stade de l’exécution et de la préparation.