« Sous le règne du Chah nous avions l’habitude de se plaindre auprès de Dieu… aujourd’hui sous le règne des mollahs, à qui pourrions-nous nous plaindre? ». C’était un extrait d’un dialogue entre un écrivain égyptien et un écrivain iranien au moment où le pouvoir des mollahs a pris la place de Dieu en Iran et chacun d’eux s’est proclamé seigneurs à la place d’Allah.
D’ailleurs, la République islamique a abandonné l’Islam après la prise de pouvoir par les Khoméinistes qui ont installé un pouvoir suprême qui dépasse même l’autorité du texte coranique. Cette situation a provoqué un clivage profond entre les Iraniens et la religion musulmane et a transformé l’Iran à un grand bordel sans murs dans lesquels toutes les couleurs du «vice» sont pratiquées sous l’écoute et la perspicacité des milices de la «vertu»!
Dans ce sens, l’écrivain algérien Afif Al-Akhdar a tiré un témoignage très éloquent de de la réalité en Iran après la prise de pouvoir par les mollahs. « Les chauffeurs de taxi à Téhéran refusent de s’arrêter pour transporter des religieux. »
Depuis 1990, les noms d’Ali et Hussein ne sont plus courants chez les nouveau-nés. Ils ont été remplacés par deux noms païens: Dariush [un nom des rois de la dynastie achéménide] et Arash [le héros légendaire qui a tracé les frontières de l’Iran). Pour lutter contre ce retour aux noms préislamiques, la République islamique a interdit l’enregistrement des noms non islamiques.
En Iran le phénomène des mosquées vides ne cesse de prendre de l’ampleur.
En 2000, le maire adjoint de Téhéran, Hajjah Islam Ali Zam, a révélé dans le rapport annuel de la municipalité que 75% des habitants et 86% des étudiants ont abandonné la prière. En réponse à cet abandon collectif, la République islamique organisait en mois octobre de chaque année une campagne qui vise à exhorter les citoyens à la prière.
À la fin de son mandat, le président Khatami a admis à l’ambassadeur d’Allemagne que le pourcentage des Iraniens qui jeûnent pendant le mois de Ramadan ne dépasse pas le 2%, sachant qu’à l’époque du Shah, il dépassait les 80%.
Selon une enquête, réalisée par l’orientaliste française Martine Gozlan, publiée par l’hebdomadaire Marianne, le pourcentage d’athées après trente ans de la révolution islamique en Iran, touche le 30%. Un chiffre surprenant et énorme pour une population musulmane.
D’ailleurs, en Europe seulement 25% de la population se proclame athées. Le président de « l’Union des athées de France » n’a-t-il pas le droit de crier de joie: « Bienvenue à la révolution islamique même en France » où la proportion d’athées est bien plus faible qu’en République islamique! »
C’est l’Iran, les mollahs, c’est ce qu’ils ont donné à l’Islam, jusqu’à ce que (l’Islam) devienne un lourd fardeau pour les Iraniens.
C’est l’autorité des religieux où ils ont confisqué la terre et le ciel. La révolution islamique en Iran s’est transformée à un danger pour l’islam.
Et ils parlent encore de la protection de l’Islam…