Je ne pense pas qu’il y a un arabe ou un musulman qui ne souhaite pas le bien pour la Libye et de son peuple, et je ne pense pas qu’il y a un arabe ou un musulman qui ne souhaite pas que la guerre en Libye se termine au plus tôt possible. La nature pure du peuple libyen n’est pas encore contaminée et les caractéristiques morales des bédouins sahraouis sont encore le fond de la personnalité libyenne. Le matérialisme contemporain n’a pas pu l’affecter négativement. L’histoire de ce personnage témoigne également de son obstination et de sa persévérance jusqu’à ce qu’il remplisse ses objectifs.
L’histoire témoigne de la personnalité libyenne avec cette obstination et cette persévérance, et sa résistance aux plus forts des orgueilleux, jusqu’à ce qu’ils soient vaincus. Les tyrans les plus puissants jusqu’à leur oppression. A partir de petit marabout de Jaghboub, où le cheikh Omar Al-Mokhtar avait commencé à enseigner aux Libyens les principes et les alphabets de la science moderne et les spiritualités du soufisme, afin d’affiner la pureté du caractère libyen pour le rendre plus lumineux. A l’époque la résistance libyenne a été lancée contre les armées les plus puissantes du monde pour écrire une ligne épique dans l’histoire libyenne.
La simplicité, la spontanéité et la pureté de Jaghboub a vaincu la dictature coloniale italienne. Le simple cheikh rural Omar Al-Mokhtar a vaincu l’expérience et l’affectation du chef italien à l’époque Graziani. Et la simplicité a triomphé grâce à la spontanéité devant l’énorme développement que possédait l’armée italienne. A vrai dire, la pureté, la sérénité, la stabilité et l’obstination du peuple libyen ont joué le plus grand rôle dans la victoire et la résistance libyenne a gagné l’admiration du monde entier.
Le personnage libyen est revenu encore une fois pour enregistrer sa présence devant les dictatures arabes les plus anciennes pour se soulever contre le général Kadhafi. Il a réussi tôt à mettre fin à une étape dangereuse de l’histoire de la Libye. Pour prouver que les décennies de tyrannie de Kadhafi n’ont pas pu déformer l’esprit du personnage libyen ni de briser son obstination. Il a mis fin à une époque critique pour le monde entier.
Aujourd’hui, le personnage libyen se trouve face à un nouveau défi. Un défi qui peut-être le plus dangereux de son histoire et qui prévient à des malheurs subjectifs et objectifs pour la Libye et pour son entourage arabe ainsi que pour la stabilité du vieux continent européen et sa sécurité nationale.
Et voici la guerre civile libyenne qui se termine, après que le général Haftar a échoué à réaliser son projet. Comme tous les militaires, sa mentalité a fait tomber un projet qui aurait pu apporter beaucoup au peuple libyen. Devant un projet qui nous fait réfléchir mille fois avant de nous réjouir de la fin de la guerre de Libye.
Le projet du gouvernement Al-Wefaq porte en lui-même un grand mal pour la Libye et pour ses environs. Un Mal que nous avons vécu dans notre région arabe et qui a détruit tout sur son passage. Le mal de l’islam politique, que l’on observe aujourd’hui en Libye, équivaut à une victoire qui ravive les espoirs des partisans de l’islam politique, psychologiquement et populairement vaincu, et a été une cause majeure de la rechute du printemps arabe; Il y a eu une défaite officielle et populaire partout où il se trouvait dans les années du printemps arabe.
La gravité du projet de l’islam politique, représenté par le gouvernement de Saraj, ne se limite pas à la société libyenne mais il s’étend plutôt aux pays voisins. En effet, la victoire de l’islam politique en Libye constitue une menace majeure pour la stabilité égyptienne. Ainsi, la Tunisie qui a été toujours en avance sur la voie de la démocratie par rapport aux pays arabe, s’est retrouvée gouverner par les islamistes d’Ennahdha.
Le nouveau Sultan turc, qui aspirait au nom de la religion prendre les richesses de la Libye, faire pression sur l’Égypte, soutenir le projet du parti Ennahdha en Tunisie et s’opposer aux Européens de la côte sud s’articule sur une victoire, couvrant peut-être les déceptions d’Erdogan en Syrie, en Egypte et dans le Golfe persique pour devenir le nouveau croissant turc qui entoure les extrémités de l’Europe, à l’est et au sud.
Dans les prochains articles, nous parlerons de la gravité du projet de l’islam politique en Libye, et le danger qui entoure l’installation d’une base pour les nouveaux Ottomans sur le sol libyen?! Pour comprendre où va la Libye. Cela ne signifie pas que nous soutenons le général Hafter. Mais, c’est une lecture stratégique sur les sorts de la route de Syrte.