Les milices houthistes et avec les ordres iraniens continuent d’empêcher de retirer le Yémen à des dangers réels allant des enfants aux richesses pétrolières. Cette milice s’appuie sur la mise en œuvre de la politique subversive de l’Iran dans la région, en mélangeant les cartes et en poussant le cahot au premier plan des avènements.
Le ministère du Pétrole dans le gouvernement légitime yéménite, a averti de l’explosion de l’un des réservoirs de pétrole flottant dans le pays, en raison de l’interdiction des milices Houthi pro-iranienne, les missions de l’ONU pour y accéder et d’évaluer les dommages.
Dans une déclaration, le ministère a souligné que les milices bloquent toujours l’accès des experts au pétrolier « Safir », face de la côte de Hodeidah, dans la mer Rouge, afin de réparer les dommages et que les dommages ultérieurs pourraient menacer un véritable désastre, peut-être le plus important de l’histoire, faisant appel à la communauté internationale et à toutes les organisations travaillantes dans le domaine de l’environnement pour une intervention rapide et urgente.
Le ministère a souligné que toutes les tentatives précédentes pour atteindre le réservoir pétrolier avaient échoué en raison de l’intransigeance de la milice et de son refus de le réparer et de l’entretenir, en soulignant que l’explosion de deuil affecterait la région dans son ensemble et menacerait la vie dans la mer Rouge.
En outre, le ministère a condamné le fait que les Houthis avaient renoncé aux accords et engagements qu’ils avaient pris avec les Nations Unies pour autoriser l’entrée de l’équipe de l’ONU, arrivée à Djibouti le mois dernier, avant de se retirer et d’empêcher l’entrée de l’équipe, en soulignant qu’il en avait informé le coordinateur humanitaire de l’ONU, Mark Lokok.
Dans le même contexte, le Coordonnateur humanitaire des Nations Unies a explicitement accusé les milices houthies de renoncer leurs engagements face à la crise environnementale, en exprimant sa déception devant le fait que l’évaluation prévue depuis longtemps du pétrolier flottant « Sapir » n’ait pas eu lieu.
Un peu plus tôt, la commission économique yéménite, chargée du gouvernement légitime, avait révélé que la milice houthie vole du pétrole yéménite et en fait le commerce.
Le comité économique a déclaré : « Les milices houthies réalisent des bénéfices et profitent du commerce de dérivés du pétrole jusqu’à 130% de la valeur totale des expéditions importées et échangées directement. »
Le comité a expliqué dans sa déclaration : « Les milices houthies cherchent à affaiblir la part des commerçants yéménites sur le marché au profit des commerçants qui sont appartient avec elles, car les revenus de ces milices diminuent du fait de la présence de négociants non appartient au marché des dérivés du pétrole à environ 59%, contre 130% des bénéfices réalisés grâce au commerce direct effectué par les milices sur le marché des dérivés du pétrole. »
Le rapport du Comité économique yéménite a confirmé que la valeur réelle des dérivés du pétrole représente environ 44% de ce que paient les citoyens qui achètent des produits dérivés de milices houthies, qui exploitent la majeure partie du pourcentage restant pour renforcer leurs positions de pouvoir, par contre, elles refusent de payer les salaires des employés.
Elle a souligné que la valeur réelle de la cargaison de pétrole était estimée à 43% du prix proposé aux acheteurs, tandis que les bénéfices de la société pétrolière, qui appartient aux Houthis, étaient d’environ 28%, contre 9% de taxes et redevances perçues par les milices (ce qui représente une augmentation de prix sous différents noms). Les milices collectent environ 20% de la valeur de l’expédition à travers des bénéfices et des coûts de transport calculés pour les milices.
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