La police de Londres a ouvert une enquête préliminaire contre Asma Akhras, l’épouse de Bachar el-Assad, et son rôle d’«incitation à mener des actes terroristes» pendant la guerre en Syrie.
Le journal britannique, « Sunday Times », a indiqué dans un rapport publié aujourd’hui, dimanche, qu’Asma Akhras fait face à d’éventuelles poursuites judiciaires et la déchéance de sa nationalité britannique. Il a expliqué que ces accusations d’« incitation au terrorisme » sont liées à l’utilisation par le gouvernement syrien d’armes chimiques pendant le conflit. Un fait qui est classé par les autorités britanniques d’acte terroriste.
Le journal a évoqué que l’ouverture de l’enquête préliminaire contre Asma el-Assad est intervenu après que l’Organisation internationale des avocats, Guernica 37, avait présenté «des preuves prouvant l’influence d’Asma parmi les membres de la classe dirigeante en Syrie et son soutien manifeste aux forces armées syriennes».
Le journal a rapporté selon le porte-parole de la police qui a affirmé que son unité chargée des crimes de guerre avait reçu, le 31 juillet de l’année dernière, une demande liée au conflit syrien, qui fait toujours l’objet d’une enquête. Néanmoins, il a exclu que l’épouse de Bachar qu’elle serait présente au Royaume-Uni lors de son éventuel procès, et il n’est pas clair si les autorités judiciaires britanniques poursuivront son procès par contumace.
Le journal a supposé que la police internationale « Interpol » va émettre une « notice rouge » empêchant Asma el-Assad de quitter la Syrie sans courir le risque d’être arrêtée.