Résumé exécutif:
Ce document essaie de jeter la lumière sur la réalité du féminisme syrien en mettant l’accent sur les plus importantes approches féministes préconçues et celles naissantes dans l’environnement local et régional syrien. Il s’agit aussi d’une tentative d’exposer le travail féministe syrien et de son analogie avec ces théories et présenter à quelle mesure elles riment et elles sont adaptées à la société, au contexte et à la culture syriens.
Il fournit des définitions à la fois au féminisme et à la théorie féministe, et il définit les organisations féministes de la société civile syrienne et la violence basée sur le genre. En outre, il explique brièvement les plus importantes théories féministes afin de donner une idée au lecteur sur les courants intellectuels féministes mondiaux et locaux, et les informations qui peuvent stimuler un essai raisonné pour évaluer le type de théories sur lequel travaillent les organisations féministes et à quelle mesure elles sont adéquates avec la réalité ; et Pourront-elle vraiment atteindre leur objectif grâce à ces idées ! Et y-a-t-il une alternative ou devrait-on en inventer une autre ?
Puis, on aborde le lien entre les théories féministes et le travail des organisations de la société civile qui mettent en pratique les idées féministes sur le terrain par le biais de programmes et de projets VBG (Violence basée sur le genre) qui adoptent une perception féministe. Ensuite, on donne un aperçu préliminaire sur les activités menées par les organisations féministes et les messages qu’elles véhiculent dans la société, et qui reflètent les fondements théoriques des organisations ayant démontré qu’il y a trois courants féministes qui travaillant sur le terrain : le courant idéologisé et extrémiste – le courant qui prend en considération le contexte général – le courant qui opère dans une perspective humaine.
Pour que l’étude parvienne à des recommandations afin de prendre en considération la société dans le discours adopté et de l’orienter vers la catégorie considérée comme étant un obstacle devant l’amélioration de la situation de la femme et pour que le féminisme ne se transforme pas en une idée rejetée par la société et difficile à être acceptée. Ainsi qu’il pourra conduire à un conflit dont les conséquences seront négatives.
Les thèmes:
- L’introduction et la problématique
- Les concepts : Féminisme – la théorie féministe – les organisations féministes de la société civile syrienne – la violence basé sur le genre.
- Les plus importantes théories féministes et leurs caractéristiques : le féminisme libéral – le féminisme marxiste – le féminisme radical- le féminisme culturel, le féminisme existentialiste, le féminisme moraliste, le féminisme moderne, l’éco-féminisme, le féminisme du tiers-monde – le féminisme Islamique.
- L’approche féministe de la violence basée sur le genre
- Messages présentés à la société par certaines organisations féministes syriennes.
- Les résultats et les recommandations
Introduction et problématique
De temps en temps, nous tombons sur des déclarations écrites, audio ou visuelles autour du rôle des médias dans la représentation de la femme en tant que marchandise sexuelle, tandis que d’autres déclarations considèrent que la nudité dans l’art est acceptée ! Là, nous nous trouvons face à une contradiction qui doit être résolue; la nudité féminine est-elle un art ou un abus ? Et est-ce que vraiment les contextes dans lesquels la femme se déshabille et présente son corps transmet un message différent au sexe, si le corps nu est l’outil pour transmettre le message ?!
Est-il vrai que la pensée d’un homme ou même une homosexuelle qu’une femme déshabillée serait maladive si ses sentiments étaient excités ? Ou est-ce que cela est une chose normale ! Et le fait de ne pas réagir est anormal ? En même temps, on dit que la nudité est une liberté individuelle, et les hommes doivent réprimer leurs instincts, en ignorant toutes les sciences qui expliquent le sujet de l’instinct sexuel, les circonstances et les conditions à remplir, souvent inexistantes dans nos sociétés ! Et ils se contentent de promulguer des lois strictes et attaquer l’homme pour une éducation sur laquelle il n’a aucun contrôle, ainsi qu’on lui impose un fardeau psychologique qui dépasse ses capacités, en le blâmant constamment et le faire passer pour un criminel et le prendre pour un ennemi ! En revanche, on trouve des solutions qui ne sont pas ni logiques ni cohérentes avec le contexte de nos sociétés archaïques. C’est par la même contradiction par laquelle il lutte contre le fait que la femme se vend sexuellement pour de l’argent. Tandis que d’autres voix appellent que la prostitution soit reconnue comme profession et autorisée ! Sachant que toutes ces deux voix et d’autres contradictoires sont féministes ! Donc où réside le différend ? Le féminisme en est-il l’une des raisons ? Les revendications des féministes vont-elles débarrasser nos sociétés de la vision défaillante qui considère les femmes comme un récipient de décharge sexuelle de l’homme et une machine de reproduction ?
Le féminisme est des théories : Aucune d’entre elles n’a le droit de dire qu’elle est capable de contenir et de résumer le féminisme. Ou bien elle prétend que le féminisme s’est figé dans le cadre de cette théorie et ne la dépassera pas plus tard, ni par le concept, ni par l’analyse, ni par l’exécution. Cependant, les observations indiquent que les discours formels et informels, voire populaires, voire ceux qui s’opposent au féminisme n’ont pas compris ce point… En effet, le concept fondamental du féminisme s’est perdu entre les discours qui s’opposent et se contredisent et parfois ils sont déviés du féminisme. Cela a ouvert la porte aux opposants pour qu’ils y plantant leur griffe, en bénéficiant de cette confusion.
Le féminisme est descendu dans la boue du populisme, qu’il a interprété de sa propre manière, et il est devenu un alibi pour avoir des droits individuels, ou se présence dans l’habit de la modernité ou bien en quête de célébrité ; Ou en méconnaissance du féminisme et le simplifier à quelques articles et livres, en laissant la mise en œuvre aux organisations qui monopolise ce travail exécutif, mais elles sont soumises aux exigences des donateurs et le genre de programmes financés d’une façon superficielle et inefficace. Au contraire, la mise en œuvre est devenue stéréotypée puisqu’elle s’est transformée en un centre de subsistance pour les femmes à la recherche d’un emploi et partant d’un milieux conservateur considérant que le travail féminisme est uniquement réservé aux femmes, et donc il s’agira d’un travail où il n’y aura pas de contact avec les hommes ! Autrement dit, «un travail légitime sous un angle religieux », ou considérer le féminisme comme un moyen pour mettre en œuvre des plans idéologiques spécifiques et soumettre les femmes à la théorie de cette idéologie.
Ce document essaiera de jeter la lumière sur la réalité du féminisme syrien en mettant en exergue les plus importantes théories féministes préconçues et naissantes dans l’environnement local syrien, ainsi qu’une tentative d’exposer le travail féministe syrien et son adaptabilité avec ces théories et à quelle mesure elles sont en cohérence avec la société et les exigences de la société syrienne.
Les concepts:
- Le féminisme:
« La théorie qui appelle à l’égalité des sexes politiquement, socialement et économiquement et elle cherche en tant que mouvement politique à concrétiser les droits et les intérêts des femmes et éliminer la discrimination fondée sur le sexe dont elle souffre[1]».
La théorie féministe:
Il s’agit d’une extension de la théorie de l’égalité des sexes. Elle vise à comprendre les raisons de l’inégalité entre les sexes, à examiner le rôle social, les expériences, les intérêts, les routines et les politiques féministes des femmes et des hommes dans des domaines variés à l’instar de l’anthropologie, la sociologie, les communications, la psychanalyse, l’économie domestique, la littérature, l’éducation et philosophie.[2][3]
Les organisations féministes de la société civile syrienne:
Selon la définition du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) en Turquie, les organisations syriennes de la société civile : « Ce sont des organisations créées à l’intérieur ou à l’extérieur de la Syrie pour le seul but de mener des activités à l’intérieur ou soutenir les communautés syriennes à l’intérieur ou à l’extérieur de la région du Moyen-Orient mais à condition que 50% du conseil d’administration soient des citoyens syriens, et que le directeur soit un citoyen syrien. Toutefois, le lieu de l’autorisation n’est pas pris en compte dans cette définition »[4]. De là, il est possible de déduire une définition de ce que l’on entend par organisations féministes de la société civile syrienne.
La violence basée sur le genre:
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a défini la violence basée sur le genre social (VBG) est un terme générique qui se réfère à l’ensemble des actes nuisibles dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité de genre. Elle prend racine dans l’inégalité entre les sexes, l’abus de pouvoir et les normes néfastes. Le terme comprend des actes qui infligent du mal ou des souffrances physiques, sexuels ou mentaux, ou la menace de tels actes, ou la contrainte, la coercition et d’autres formes de privation de la liberté pouvant survenir dans des lieux publics ou privés. Et la violence domestique, le viol, la traite des êtres humains, les mariages précoces et forcés, le harcèlement sexuel, l’exploitation et les abus et l’agression sexuelle sont considérés comme étant des formes de violence sexiste courantes dans les situations d’urgence humanitaire[5].
Un résumé autour des plus importantes théories féministes et leurs spécificités :
1 : Le féminisme libéral:
Cette théorie considère les droits naturels/fondamentaux des femmes comme sa pierre angulaire, et que les femmes ont les mêmes droits naturels/fondamentaux dont bénéficient les hommes. Elle n’est convaincue que par la raison en prétendant que tous les cerveaux fonctionnent de la même manière. Elle s’appuie sur l’éducation pour le changement social et la pensée critique. De son point de vue, les femmes ne devraient pas être cernées dans «l’espace privé», c’est-à-dire le foyer, les enfants et l’éducation. Mais plutôt, elles doivent participer dans la vie publique. Elle considère aussi que si un sexe est considéré comme supérieur à l’autre uniquement en raison des différences de genre et du genre est le plus grand obstacle devant le progrès humain. Et elle a laissé «l’espace spécifique à la femme » sans aucun changement, tout en lui demandant de travailler hors du foyer et dans la vie publique, sans modifier les devoirs qui leur sont confiés au foyer, ce qui alourdit la charge pour la femme. De même, elle n’a pas développé des idées institutionnelles alternatives au mariage traditionnel et à la maternité à l’instar comme d’autres théories. Elle revendique encore la participation des femmes au service militaire comme les hommes en essayant de changer la structure législative de la société tout en la préservant et en prenant soin de ses institutions. Cette théorie n’était pas en fait radicale en allant plus loin pour saper les fondements de la société capitaliste et les remplacer par des cadres politiques et économiques. Le but final de la théorie était d’améliorer les conditions des femmes et de parvenir à leur intégration dans les structures de la société sans se rebeller contre cette dernière ni s’écarter de ses fondements.[6] [7] [8]
Le Féminisme marxiste:
Le féminisme marxiste en général assimile les femmes au prolétariat et les hommes aux employeurs dans la famille qui est le fruit de la bourgeoisie. Elle considère que la division du travail domestique a des racines sociales naturelles dans la famille causées par les différences entre les sexes et l’âge sur une base uniquement la physiologique. Cette théorie utilise le concept de la plus-value et la valeur d’usage dans sa vision au travail des femmes au foyer, comme la cuisine, la couture et le tissage… où on vole l’effort de la femme et on le présente en tant que marchandise. Cette division du travail conduit ainsi la femme à une situation d’aliénation des produits ou du travail qu’elle produise. Et elle s’appuie dans son analyse de l’oppression de la femme sur les théories économiques, étant donnée qu’elle conditionne la transition d’un système matriarcal à un système patriarcal par les développements économiques, d’autant plus que l’asservissement par le mari de sa femme et de ses enfants n’est généralement, selon elle, fondé que sur des considérations physiologiques. Et cela est la forme initiale de la propriété privée.
Dans la famille communiste, le travail est divisé entre les deux sexes et les deux conjoints bénéficient d’un pouvoir égal dans leurs espaces privé et public, avec une discrimination positive en faveur des femmes. Bien qu’Engels ait encouragé l’abolition de la famille monogame en tant qu’unité économique de société capitaliste ; la théorie tente de mettre en relief la relation entre le capitalisme et le statut inférieur des femmes; La plupart des marxistes conviendraient que le travail domestique a pour fonction de maintenir le système capitaliste.
Elle croit qu’il y a des différences de classe entre les femmes et elle indique que le rôle de la mère dans la famille serve le comportement masculin et le capitalisme, et donc réduit la valeur du travail des femmes au foyer et le rôle de la mère, ainsi qu’elle considère l’amour et l’affection comme un champ de faiblesse et d’impuissance.[9] [10] [11]
Le féminisme radical:
C’est une réaction face au comportement humiliant des hommes extrémistes envers le féminisme de gauche dans la ville américaine, Boston. Elle se concentre sur les problèmes subjectifs et personnels des femmes car ils revêtent de la même importance et légitimité que les problèmes de la justice sociale et de la paix. Selon son point de vue, elle considère que la base du véritable changement social, politique et révolutionnaire est le féminisme, car l’hégémonie de la politique patriarcale/masculine est la base de l’oppression des femmes. Tout comme le féminisme marxiste, le radical croit que les femmes sont une couche refoulée et dissimulée. Les hommes et les femmes devraient donc diriger leurs énergies vers un mouvement qui lutte contre les hommes qui les persécutent avec d’autres femmes.
Leur principale théorie est que les rôles des hommes et des femmes sont le modèle initial originel de toutes sortes d’oppressions. Elle a en effet appelé à l’abolition du mariage et de la famille, et à la création du sexe différent, bien qu’elle ne lie pas la liberté des femmes à la liberté sexuelle. Elle a également appelé au développement de moyens de reproduction hors de l’utérus. Contrairement au marxisme, elle considère que l’oppression des femmes est due à des facteurs psychologiques plutôt qu’économiques, mais la relation entre eux est politique. Pour cela, ils utilisent le terme « politique sexuelle » afin d’affirmer que la politique existe dans l’espace sexuel personnel. Ils croient que la famille élève la jeunesse dans le cadre de l’idéologie patriarcale, et ainsi, la reproduction du système patriarcal est assurée. Ils croient également que le viol est utilisé comme un moyen politique pour intimider les femmes parce qu’il n’est pas un acte de violence abusive, mais plutôt un acte de répression politique pratiqué par des membres d’une classe puissante contre des membres d’une classe impuissante. Il est donc une idéologie masculine. Et la pornographie et la prostitution contribuent au viol, car elles promeuvent une idéologie qui dégrade le corps féminin et utilisation à des fins de profilage féminin.
Quant à l’amour, il est la source des maladies enracinées dans les identités déformées et incomplètes des hommes et des femmes et il est l’axe psychologique du tourment des femmes puisque les femmes développent l’affection comme moyen psychologique pour faire face à une persécution désespérée. L’amour est donc le misérable effort que font les femmes pour s’élever au rang de l’être humain.
Elle parle aussi au nom des femmes de couleur, des minorités et des homosexuelles qui font face à un risque racial complexe basé sur le genre, la race, la couleur, la religion ou l’orientation sexuelle… Et elle lutte contre la discrimination raciale au sein des organisations féministes et la discrimination de genre dans les groupes politiques. Les homosexuelles radicales considèrent la base de la persécution de la femme est l’institutionnalisation du sexe opposé. En effet, les homosexuelles luttent contre l’homophobie à l’intérieur du mouvement féministe et du chauvinisme masculin dans la société, et l’homosexualité n’est pas considérée comme un problème de rapport sexuel, mais plutôt d’un style de vie.[12] [13] [14]
Cette tendance va au-delà de la revendication de l’égalité des femmes avec les hommes pour considérer les femmes comme des êtres supérieurs auxquels l’homme doit se soumettre et obtempérer, voire l’exclusion de tous les hommes du monde des femmes, d’ailleurs le mouvement féministe américain a appelé à écarter les hommes du travail. Elle considère que la femme restera sous l’oppression patriarcale tant qu’elle continuera à accoucher et à élever les enfants. Pour cela, des courants ont émergé appelant à l’utilisation de la technologie et des utérus artificiels pour séparer l’accouchement du corps la femme.[15]
Le féminisme culturel:
Le féminisme culturel explique comment les formulations déterminées du mot « femme » par les hommes dévalorisent les traits féminins. En revanche, le patriarcat et les pratiques violentes masculines découlent de l’origine biologique de l’homme. Par conséquent, les hommes doivent renier leur genre pour obtenir un compromis adéquat avec les femmes ainsi qu’elle présent des propositions alternatives à la religion, au foyer et au mariage traditionnel. Elle considère fait que le matriarcat comme l’âge d’or de la paix et de l’abondance et que le patriarcat est la source de la tyrannie, des guerres et des maladies sociales. Pour cela, les femmes doivent entrer les domaines social et politique parce que le point de vue moral d’une femme affine le dur monde patriarcal de la politique. Elle met l’accent sur l’aspect émotionnel et intuitif de la connaissance et elle s’oppose à ce que les femmes entrent le domaine du travail difficile et dangereux, étant donné sa nature pacifique ! Cette théorie s’appuie sur le darwinisme social pour expliquer l’évolution sociale comme étant la guerre des mâles contre les femelles, à travers la sélection « sexuelle » naturelle. Elle considère par ailleurs que la maison est un facteur influent efficace dans le processus de développement social et la concrétisation du système patriarcal. Les tâches ménagères doivent être considérées comme profession ainsi que les femmes ont la liberté de réguler les naissances.[16] [17]
Le féminisme existentialiste:
Le féminisme existentialiste décortique la société patriarcale comme suit : Le soi hautain et condescendant est «supérieur ou hégémonique» représente la masculinité, tandis que le soi « observé » représente une grande partie du féminisme. La société voit le mâle et le masculin comme des éléments positifs ou des critères et des valeurs, soit le soi, et la femelle et la féminité comme des éléments négatifs, non essentiels ou naturels, soit l’autre. L’homme est défini et considéré comme distingué sur la base qu’il n’est pas une femme. Il est le sujet et le statut absolus, et la femme est l’autre. L’homme fige le statut d’une femme comme si elle était quelque chose et la condamne intérieurement pour toujours parce que sa primauté le dominera et le réprimera, lui le dominateur indispensable.
Et puis dans l’autre il y a une menace pour le soi, alors la femme est une menace pour l’homme, et si l’homme veut rester libre, il doit assujettir la femme, et cela ne signifie pas, bien sûr, que les femmes sont les dernières et les seules à subir l’oppression. C’est un signe pour les autres groupes qui vivent une situation similaire à celle des femmes et qui ont aussi besoin urgent de l’autonomisation, comme les noirs qui connaissent l’oppression des blancs, et les pauvres qui connaissent l’oppression des riches. L’identité et l’aliénation de la femme en la considérant comme l’autre et son rôle reste au foyer remontent à l’époque de la division du travail et cela s’explique en partie par son corps, étant donné qu’elles se laissent séduire séduite par les avantages de son rôle social en tant que parmi les choses protégées, ce qui lui permet d’assumer facilement la responsabilité de sa vie. La femme cache délibérément ses vrais sentiments, ses comportements habituels soigneusement et montre leur contraire pour satisfaire le désir de son maître. Quant au corps de la femme, il correspond à la perception masculine de la beauté. En effet, on ne voit pas la femme laide comme féminine mais plutôt efféminée.[18] [19] [20]
Le féminisme moral:
Le féminisme moral vise à créer des éthiques de genre dans le but d’éliminer l’oppression contre tout groupe de personnes, les femmes en particulier, ou du moins de l’atténuer. Elles se forment par la combinaison de « la culture publique et les pratiques individuelles et les expériences traditionnelles des femmes » où les femmes vivent diverses expériences physiques avec des hommes, et elles sont très sensibles envers leur environnement, car elles sont toujours en réel danger. Cette approche considère qu’il y a une similitude entre les expériences personnelles des femmes avec l’oppression et la réalité. Et elle considère que si les femmes sont capables d’assumer des postes de pouvoir, elles peuvent développer une éthique antimilitaire et de la protection de la vie. En outre, si une école est créée dans laquelle ils enseignent les valeurs des femmes, à ce moment-là les guerres peuvent être évitées. Elle Considère aussi que le féminisme est la première qui lutte contre le fascisme patriarcal qui discrimine les femmes sur la base du sexe. Elle critique par ailleurs l’éthique traditionnelle qui se concentre sur le point de vue des hommes tout en minimisant ceux des femmes. Elle voit en effet les problèmes des femmes liés à l’éthique des soins, de la vie privée et les responsabilités familiales comme des questions insignifiantes, ainsi qu’elle considère les femmes comme immatures et superficielles par rapport aux hommes.[21] [22] [23]
Le néo-féminisme
Le thème central de la théorie féministe est la résistance à la tyrannie du discours unilatéral. Il s’agit d’un changement de position libérale traditionnelle à la position qui exprime le mieux des expériences personnelles des femmes et de leurs pratiques ; où elle exprime la les caractéristiques de la persécution des femmes de couleur, les homosexuelles, les femmes âgées ou les handicapées au contraire de la théorie libérale qui a ignoré ces disparités.
Le néo-féminisme considère que les contrats de mariage et la loi sur le mariage assurent aux époux le contrôle de leurs femmes et leur obéissance, et par conséquent ils n’acceptent pas le viol conjugal comme un procès contre l’homme. Et la distinction entre les espaces public et privé, où le discours général demeure encore l’exclusion des femmes des établissements d’enseignement, des hôpitaux, des prisons et de l’armée, d’autant plus que les femmes et les autres catégories marginalisés sont moins intégrées dans la structure bureaucratique de la société, de l’État et de la politique.
Il critique aussi la science étant donné le petit nombre de femmes dans ce domaine en raison de la coopération de la science avec l’industrie de l’armement, ainsi qu’il critique la loi qui ignore la vie privée de la femme, car les normes utilisées imitent la vie des hommes. Et il a réussi à élargir ses revendications contre les violences sexuelles. Il va au-delà du féminisme marxiste, en dévoilant la situation critique de la main-d’œuvre féminine traditionnelle. Et il montre qu’il s’agit d’une interprétation politique des conditions de la femme puisqu’elles prennent souvent la forme politique.[24]
Le néo-féminisme considère qu’il y a trois oppressées : « La femme, la nature et les populations du tiers monde » en liant cela par l’autoritaire centrale de l’homme blanc. En effet, il croit qu’il faut l’émergence d’une nouvelle philosophie qui s’oppose à celle centrale et despotique en reconnaissant la valeur de ces parties et leurs droits. En effet, elle entretenir les droits perdus de la femme, de la nature et des populations du tiers monde principalement politique, s’il est possible de comprendre ces trois oppressées du point de vue de la femme dans les pays qui étaient colonisés, mais comment peut-on comprendre cette théorie par les femmes occidentales qui n’ont pas été assujetties au colonialisme ? Le féminisme occidental a rencontré les sociétés libérées du colonialisme en Asie, en Afrique et en Amérique latine, toutes les deux se sont rencontrés dans la délivrance de l’assujettissement de l’homme blanc, qui était l’autre pour elles.[25]
L’éco-féminisme:
Il est né de la rencontre de l’écologie et du féminisme. Ils s’accordent généralement sur les principes fondamentaux du féminisme. A cela s’ajoute le fait qu’elles sont conscientes de la question des droits des animaux. Les féministes de ce courant assimilent entre les femmes et la nature contrairement aux premières féministes qui rejetaient cette définition. Elles considèrent que la relation entre la nature et les femmes[26] ne doit pas être coupée. Les partisans de ce courant s’accordent à dire qu’il y a des liens importants entre la domination des femmes et la domination sur la nature et qu’une compréhension de ces connexions est nécessaire pour la doctrine féministe, et le but de l’existence du courant féministe intéressé par la cause de l’environnement est de mettre en exergue l’existence d’une double domination sur les femmes et la nature, et il explique cette domination, ainsi qu’effectuer des analyses et des pratiques de correction dès qu’il est possible. Il s’agit encore de lutter contre tous les signes et manifestations patriarcaux qui ciblent la nature et les femmes, en liant le genre à toutes les formes d’oppression.
La femme est exposée aux mêmes formes d’exploitation auxquelles sont exposées les ressources naturelles par les mains du système capitaliste et de ses hommes.
Les écologistes féministes se sont impliquées dans les questions de discrimination raciale et sociale, jusqu’à ce que le mouvement devienne tout ce qui est contre la discrimination ou l’oppression raciale, de classe ou environnementale. Sur cette base, cette tendance de droits a été bâtie par rapport à la pensée approfondie dans le féminisme en le trainant vers les horizons de la culture, de l’art, de la langue et des sciences religieuses.[27]
Le féministe du tiers monde
Le féminisme du tiers-monde constitue un défi pour l’hégémonie du féminisme occidental, qui tend à ignorer les expériences typiques des groupes ethniques en dehors de l’intervalle culturel occidental. Cette tendance est née en réaction au mépris des féministes et des femmes du tiers monde. Le discours du féminisme du tiers-monde secoue l’idée disant qu’il y a un seul féminisme dans le monde sans lacunes. Ainsi, il a permis l’émergence d’espaces de pratiques locales avec des objets interférés avec les frontières culturelles[28] où le féminisme du tiers monde a émergé dans le cadre de la troisième vague qui a transformé le féminisme en un véritable mouvement mondial. Il s’est concentré sur la diversité des femmes en introduisant la géopolitique dans son analyse à cause de l’inégalité découlant de facteurs économiques, politiques et sociaux. Et le féminisme du tiers-monde voyait de la valeur dans ces Intersections « la race, le sexe et la classe sociale » pour décrire la manière dont ces multiples dimensions affectent son identité sociale sur le concept de soi, ainsi que les dynamismes des forces collectives et le développement global. Ce qui contribue à des formes croisées de discrimination avec/contre les personnes. Le discours féministe du tiers-monde contredisait dans son opposition la deuxième vague du féminisme, qui s’est concentrée sur la nature des femmes occidentales, en mettant l’accent sur la diversité des femmes parce que le discours féministe occidental avait marginalisé les femmes du tiers-monde en empêchant leurs opinions d’être aperçus. Et ces féministes se présentaient, leurs sociétés et leur culture comme des modèles à suivre pour le reste des femmes du monde, ainsi qu’il avait éloigné les théories féministes des productions académiques.[29]
Le féminisme islamique:
Le féminisme islamique fait partie de la troisième vague de féminisme dont les partisans croyaient pouvoir restaurer l’idée d’égalité des sexes au sein de leurs cultures et religions, et les partisans du mouvement féministe islamique croient que l’égalité des sexes n’est pas un produit de l’Occident, mais remonte plutôt au Noble Coran, où ils créent un concept différent des droits des femmes dérivé des principes islamiques. Cela réside dans la tentative de certaines organisations musulmanes de démontrer que le concept occidental des droits des femmes rime avec l’islam.
Cela a laissé la place aux groupes marginalisés pour réinterpréter les textes religieux clés de l’Islam, puisque tous les êtres humains sont nés égaux au regard du Dieu Tout-Puissant, car la parole de Dieu peut être expliquée à partir du texte principal – du Coran par le croyant quel que soit son sexe ou sa race. Le mouvement féministe islamique utilise des sources islamiques fondamentales pour développer une interprétation du Coran équitable entre les sexes dans le but de restaurer les droits accordés aux femmes religieusement et mettre un terme aux inégalités dans la société. Il explique certains des versets coraniques de base liés au rôle des femmes, tels que ceux liés à la suprématie masculine et les rôles familiaux, sociaux et économiques des femmes. Quant à la femme qui se considère à la fois féministe et musulmane, elle estime que sa religion islamique lui assure ses besoins et ses droits niés par une société basée sur la domination masculine. Ce mouvement a été lié à trois principaux thèmes : la philanthropie, les organisations de femmes et les idéaux nationaux fondés sur la lutte pour se libérer de l’impérialisme.[30] [31]
La perception féministe de la violence basée sur le genre:
La Coalition des féministes pour le changement social (COFEM), créée en 2017, met l’accent sur l’adoption d’une perception féministe dans les actions contre la violence à l’égard des femmes et des filles, et elle travaille au niveau mondial pour mettre un terme à la violence contre elles, étant donné qu’il s’agit d’un phénomène sexiste appelé la violence basée sur le genre et elle décrit l’homme comme la première personne responsable de perpétrer cette violence en raison de l’inégalité de pouvoir entre les femmes et les hommes, ainsi que l’inégalité entre les deux sexes en termes des relations individuelles et dans les systèmes, les pratiques et les institutions politiques, économiques et sociales qui renforce de son coté l’inégalité connus sous le nom « l’inégalité structurelle ».
Les programmes de violence basée sur le genre se concentrent sur les femmes et les filles car elles sont plus vulnérables à certains types de violence à cause de leur statut à l’échelle mondiale en dépendance des hommes et des garçons et pour faire face aux causes profondes de la violence à l’égard des femmes et des filles, comme la discrimination, la ségrégation entre les sexes et l’inégalité de pouvoir entre les femmes et les hommes.
Dans d’autres contextes, la pédagogie des programmes de lutte contre la violence basée sur le genre est orientée vers une portée plus large qui inclut d’’autres groupes tels que les homosexuels et les personnes handicapées.[32]
L’approche féministe se concentre dans sa lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles sur la définition de systèmes de pouvoir disproportionnés et de traiter avec à tous les niveaux, et le cadre féministe jette la lumière sur les manières dont la violence structurelle renforce la violence interpersonnelle l’intensifie, d’autant plus que les droits des femmes accordent également une attention particulière au genre puisqu’il aide à expliquer l’avantage de l’homme et la dépendance de la femme ou l’inégalité entre les sexes.[33]
Le féminisme considère que les violences sexuelles subies par les femmes, tels que le viol et le harcèlement sexuel, sont la cause aussi, de l’inégalité entre les hommes et les femmes; parce que cela concerne la vision de la société pour les hommes et les garçons qui harcèlent par nature, les filles! Et ils peuvent considérer cela comme une chose normale, et les institutions et les lois qui ne prennent pas les mesures nécessaires pour identifier les causes et traiter les conséquences et les manifestations. Même les cultures et les valeurs sociales considèrent, par exemple, que le partenaire a le droit de violer et de frapper sa partenaire si elle refuse de faire l’amour, étant donné qu’il s’agit de son devoir et son rôle en tant que femme.[34]
Le courant féministe fait la distinction entre la violence contre les hommes et les garçons de la violence contre les femmes et les filles. Même si la violence contre les hommes et les garçons peut avoir des dimensions basées sur le genre, mais elle n’est pas le résultat de l’inégalité entre les deux sexes et la structure sociale qui constitue la raison originelle de la violence basée sur le genre. Le fait d’élargir le terme « violence basée sur le genre » pour inclure la violence contre les femmes et les hommes conduit à la confusion entre les expériences diversifiées en termes de violence, comme il ignore le rôle central des forces basées sur le genre disproportionnées en termes de violence à laquelle sont exposées les femmes et les filles. Cette transformation de l’utilisation du terme de la « violence basée sur le genre social » pour désigner la violence contre l’homme constitue une polémique autour des différents motifs des diverses formes de violence et nuit à tous les groupes ayant besoin de soutien. Comme il risque de détourner l’attention et les ressources loin des œuvres visant la lutte de la violence à l’égard des femmes et des filles. Par conséquent, la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles, ainsi que contre les hommes et les garçons requiert deux approches différentes.[35]
Les messages transmis à la société par certaines organisations féministes syriennes:
En revenant à certains sites de réseaux sociaux et des pages officielles de certaines organisations féministes syriennes, pour identifier les messages adressés à la société pour atteindre les objectifs de ces organisations féministes, il était possible d’identifier certains messages communs entre elles, notamment :
La prise de conscience juridique et des droits des femmes dans les conventions, les traités et les lois internationaux, et leur place juridique en droit syrien – la sensibilisation et la culturation sur la violence sexiste et l’égalité des sexes – l’autonomisation et le plaidoyer politique et la sensibilisation politique – le soutien social – la participation révolutionnaire et le soutien des causes des détenus et disparus – le développement de la société civile – l’appui médiatique et journalistique aux femmes et la solidarité avec les causes des femmes dans le monde.
Tandis que d’autres messages semblaient être moins répandus parmi les organismes, à savoir : la sensibilisation par rapport à la santé sexuelle, la reproduction, la grossesse et l’allaitement – la lutte contre le mariage des enfants – le soutien de la recherche sur le genre – la publication des histoires personnelles des militantes féministes locales et internationales, et pour les femmes battues ou initiatrices, etc.
Bien qu’il soit clair que les organisations à vocation humanitaire se spécialisaient dans un discours qui avait une orientation de service et professionnelle pour les femmes telles que : la sensibilisation à la sécurité numérique – la protection et le soutien psychosocial – l’autonomisation professionnelle et économique – le soutien éducatif – le développement créatif, il y avait des organisations avec des idéologiques données sont penchées uniquement à jeter la lumière sur des messages clairs dont notamment : la sensibilisation et l’éducation sexuelle des femmes – les droits sexuels de la femme et sa liberté sexuelle – les droits des homosexuels – la sensibilisation par rapport à la violence sexuelle, qu’elle émane d’un partenaire comme le viol conjugal ou de proches ou des inconnus – l’acculturation du féministe de gauche.
Il était clair qu’il y a une différence entre les activités des organisations qui véhiculent les messages qui représentent les objectifs de ces organisations; Certaines d’entre elles travaillent à la manière d’organisations humanitaires, tels que le secours, l’autonomisation, le soutien psychologique et la protection de la violence sexuelle et la violence basée sur le genre. Il y a d’autres qui adoptent une approche d’acculturation et de sensibilisation et elles appartiennent plus au féminisme du tiers-monde. Par ailleurs, il y a celles dominées par le contexte politique et révolutionnaire et ses traits semblent clairs. A travers son discours, elles mêlent entre féminismes marxiste, radical et moderniste ; et qui peut être le plus féroce dans son affrontement de la société et de sa culture, surtout dans les messages qui motivent les femmes à vivre libres sexuellement, mais qui peuvent ne pas être compris qu’elle est responsable de l’utilisation de son propre corps de son plein gré dans le cadre de la culture sociale, l’accouchement, l’utilisation de contraceptifs et la planification familiale, mais plutôt par la liberté qu’elle juge appropriée pour elle. Toutefois, cela pourra provoquer la rue religieuse et culturelle conservatrice.
Résultats et recommandations:
La théorie féministe n’en est pas une seule, mais elle a plutôt de nombreuses ramifications, et elle découle des backgrounds cognitifs et idéologiques pour être son caractère et ses dictons uniques. Elle se reflète dans le type de discours utilisé dans les organisations syriennes féministes. Et il semble que les organisations syriennes féministes fassent la distinction entre les féministes qui défendent les droits des femmes et l’égalité avec les hommes et entre le féminisme qui s’occupe des affaires féminines, comme le travail domestique et la santé sexuelle, la grossesse, l’allaitement, etc.
Cette distinction entre les deux terminologues n’était pas saisie par beaucoup de femmes qui œuvrent dans les affaires féministes, alors elles les ont mélangés et ont fait du féminisme un moyen de subsistance et de consécration de la situation des femmes à travers les activités des femmes. En revanche, les féministes ont été isolées de la rue et de la conscience sociale à travers le discours qui n’était pas le bienvenu dans la rue, mais au contraire il peut être déconcertant et provocateur, même au niveau personnel. Cela n’était pas une restriction, une critique ou une confiscation de la liberté de l’un d’entre elles, mais seulement une description –
Beaucoup d’activistes ne sont pas les bienvenues car elles sont considérées par la rue comme un modèle pour les féministes qui exigent que les autres femmes soient à leur niveau intellectuel et social, et elles ne sont pas acceptables pour les femmes qui revendiquent leurs droits ! Ainsi, elles contribuent de manière négative à la cause des femmes et à leur lutte pour leur émancipation et leur équité. L’autre point est que les canaux par lesquels ils diffusent leurs idées sont isolés par rapport à la rue, marginalisés et seules quelques personnes les voient ou elles entrent pour critiquer le féminisme!
Pour le reste, et à cause du discours violent, ils évitent ces canaux ! D’autant plus que l’homme et le religieux, qui sont l’objet de différend, ne reçoivent pas un discours acceptable. De plus, certaines des interventions qu’elles présentent peuvent entraîner des désastres sociaux susceptibles de conduire au meurtre, tout comme l’égalité qu’elles réclament par rapport à l’homme qui ne signifie forcément la justice. Mais LA justice veut dire égalité, et donc elles auraient dû changer le discours de l’égalité avec les hommes à la justice avec eux, car les différences biologiques sont une question qui ne peut être traitée en termes d’égalité. Cependant, elles sont comprises et traitée en termes de la justice en général ; « économiquement, socialement, politiquement, juridiquement, etc).
Le féminisme dans sa forme actuelle est comme une idéologie nouvelle et universelle, et il n’appelle pas à l’unité même s’il le dit. Mais il sera l’un des facteurs de division et de désintégration, comme les autres courants totalitaires mondiaux : le capitalisme et le libéralisme, le communisme, le socialisme, l’islamisme et le christianisme. Pour cela, il faut souligner la tendance du féministe au devant de la scène aujourd’hui qui s’impose par la force aux sociétés en échange du dialogue et de la persuasion, comme le font les courants radicaux, idéologiques et politiques en apportant des lois mondiales, des accords internationaux et des opinions des penseurs occidentaux ou étrangers à nos sociétés et les jettent dans la figure des hommes de la culture de ces sociétés et les imposent sur les peuples. Ce qui offensant pour les sociétés et leur culture, et c’est un prélude pour un choc culturel et un refus d’accepter les idées du féminisme.
Parmi les problèmes dont souffrait le féminisme, c’est le fait qu’en se révoltant contre la masculinité ou le patriarcat et son système structurel social, il a suivi les mêmes méthodes masculines afin d’exprimer son mécontentement, sa colère et la sortie du système patriarcal. En effet, il n’a présenté aucune proposition en dehors du système, qui est souvent révolutionnaire. Et cela peut être pour des facteurs tels que : soit le système patriarcal présente une issue logique, soit la nature humaine qui s’impose sur le comportement humain, et c’est un des points importants que le féminisme semble avoir négligé à cause de sa colère ou qu’il y a une lacune dans le féminisme sur laquelle il faut travailler.
[1] Al-Khalid, Cornelia, « La lutte féministe jusqu’à présent », Magazine Al-Tariq, n° 2, Beyrouth, Liban, 1996, p. 5
[2] (1989 ,1991: Press University Yale (Theory Psychoanalytic and Feminism., J Nancy, C
[3] E, Kaschak., A, Kaplan., R, Mustin-Hare., O, Espin., L, Christian with. (L, Brown and. M, B, Worell. J in›, practice psychological and theory Feminist.) ‹A, Ormer Van and., T, Ferns., E, Phillips., D, M ice and, research, Education: psychology feminist of future the Shaping.) eds (Johnson. N a 5-35 P-P), 1997, Association Psychological American.: C.D, Washington).
[4] A-ke, Plateforme des organisations de la société civile syrienne, Foire aux questions, www.ocha.org, juillet 2018
[5] Andiaye, Elyoun, Gender-Based Violence: An Overview, OCHA, 2021/https://https://www.unocha.gho.org.unocha.gho.
[6] Qassam, Safwan, « résumé du livre »: Josephine Donovan – Feminist Theory », Al-Hiwar Al-Madden, n° 6926, https://https://www.ahewar.org, 12/6/2021.
[7] Suleiman Abdel Azim, Saleh, « Théorie féministe et étude des inégalités sociales », Dirasat, Sciences humaines et sociales, Volume 41, Annexe 1, Faculté des arts, Université de l’Ain
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[8] Bahri, Dalal, « Théorie féministe du développement », Magazine Al-Mufker, n° 11, Faculté de droit et des sciences politiques, Université Mohamed Kheder de Biskra, Algérie, 13/11/2017, p. 73.
[9] Qassam, 2021, référence précédente
[10] Bahri, 2017, référence précédente, p. 73-7
[11] Suleiman Abdel Azim, 2014, référence précédente, pages 642-645.
[12] Qassam, 2021, référence précédente.
[13] Suleiman Abdel Azim, 2014, référence précédente, pages 645-646.
[14] Bahri, 2017, référence précédente, pages 74-76.
[15] Référence précédente, p.-pp.74-75.
[16] Qassam, 2021, référence précédente.
[17] 9 février 2022/, org.wikipedia.en://https, féminisme culturel, Wikipédia
[18] Qassam, 2021, référence précédente
[19] Ben Yazeh, d. Youssef, « Les réalisations du mouvement féministe mondial dans une perspective de genre : une approche conceptuelle authentique », Al-Researcher’s Journal of Academic Studies, premier numéro,
Université de Batna, Algérie, mars 2014, pp. 47-48.
[20] 2022 mars 22/, org.wikipedia.en://https”, existentialisme féministe, “Wikipedia
[21] Qassam, 2021, référence précédente.
[22] Philosophie de l’Encyclopédie Stanford The », Ethics Feminist, « Nancy, Williams, Rosemarie, Tong
[23] 2016 Winter/, edu.stanford.plato://https.), ed (Zalta. N Edward).
[24] Wikipédia, « Éthique féministe », https://https://www.wikipedia.en/, 17 août 2021.
[25] Amr, Ahmed, « Le féminisme du radicalisme à l’islamisme : une lecture des perspectives intellectuelles », Unité des mouvements islamiques, Centre arabe d’études humaines, Al-Bayan Magazine, vol.
2011, numéro 8, décembre 2011, page 146.
[26] Qassam, 2021, référence précédente.
[27] Omar, 2011, référence précédente, pages 147-148.
[28] Bahri, 2017, référence précédente, pages 79-80.
[29] Bahri, 2017, référence précédente, pages 79-80.
[30] IREX, « Guide de référence : Terminologie, concepts clés et exercices de formation sur le genre », soutenu par l’USAID, Amman, Jordanie, 2020, pp. 152-153.
[31] IREX, 2020, op.cit., p.133-137.
[32] Omar, 2011, référence précédente, pages 151-154.
[33] The Feminist Alliance for Social Change, The Feminist Handbook: Why Gender-Based Violence Programs Focus on Women and Girls?, Fiche d’information 2, www.
org.cofemsocialchange, 2018.
Confiance dans la prévention de la violence à l’égard des femmes et des filles
Adopter une perspective féministe dans le travail
[34] L’Alliance féministe pour le changement social, Le manuel féministe : Ce qui est important
Et y répondre ?, Fiche d’information 1, 2018 www.cofemsocialchange.org.
[35] Fiche d’information quotidienne sur le genre 3,
Le sexe et les salutations
34 L’Alliance féministe pour le changement social, la violence contre la femme
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