Le ministre des Travaux publics et des Transports du gouvernement provisoire libanais, Michel Najjar, a accueilli l’ambassadeur de la Russie au Liban, Alexander Rudakov, et une délégation de sociétés d’investissement intéressées par les infrastructures et les affaires portuaires.
Le ministre libanais «Najjar» a affirmé qu’«il existe une volonté sérieuse de mettre en place des conceptions architecturales modernes pour le port de Beyrouth et que les études incluent toutes les questions logistiques, y compris la présentation d’une perception du rôle du port au Liban et dans la région et la concentration sur la mise en place de bases scientifiques solides pour la situation administrative, juridique et technique du port.
La délégation dirigée par l’ambassadeur de la Russie a rencontré le directeur général du port de Beyrouth «Bassem Al-Qaisi», le directeur du cabinet du ministre, Chakib Khoury, et le conseiller Pierre Baakleini.
En outre, il a été convenu de tenir une réunion entre le directeur général des transports terrestres et maritimes, le directeur du port de Tripoli, le Dr Ahmed Tamer, avec la délégation russe jeudi prochain, pour effectuer une visite sur le terrain du port de Tripoli et être informé des évolutions en cours.
La délégation a indiqué que : «la première visite exploratoire sera suivie d’une deuxième après deux semaines», en exprimant « une volonté sérieuse de contribuer, à travers le BOT, à des projets vitaux au Liban, dont le principal est la reconstruction du projet du port de Beyrouth.
L’explosion du port de Beyrouth a, rappelle-t-on, causé la mort d’au moins 200 personnes et 6000 autres blessées, avec de graves dégâts au niveau des bâtiments entourant le port. Les autorités libanaises ont déclaré que la raison de l’explosion était l’existence de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium qui avaient été confisquées par les douanes en 2014 et stockés dans un entrepôt.
Il est à rappeler aussi que les autorités libanaises ont reçu, au début du mois en cours, une proposition allemande pour la reconstruction du «port de Beyrouth» qui comprend trois priorités, en fonction de l’emplacement du port et de son importance en termes de mouvement d’importation et d’exportation vers et du Liban.