Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, a considéré que la tenue des élections générales en Libye est une revendication populaire, en ajoutant : « Sans ces élections, il y a le risque d’instabilité, et avec l’instabilité, le risque de terrorisme et de migration augmente et s’amplifie».
Maio a également indiqué que la situation sur le terrain en Libye n’est pas excellente malgré la stabilité relative enregistrée, en ajoutant que la communauté internationale est totalement consciente des demandes et des besoins du peuple libyen, et ce selon ce qui a été rapporté par l’agence italienne, Aki.
Le ministre italien a ajouté : «Ce sont des élections voulues par le peuple libyen, cherchant à vivre une vie normale. Ne pas voter mettrait en péril la stabilité de toute la région et pourrait ouvrir la porte à une nouvelle phase de violence, et pourrait également impacter notre pays et le l’ensemble de l’Union européenne».
Dans le même contexte, le bureau du Président du Conseil présidentiel, « Mohamed el-Manfi », a publié un communiqué dans lequel il a insisté sur l’importance du rôle joué par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, pour aider au succès du processus politique, conduire le pays à organiser des élections dans les meilleures conditions politiques et sécuritaires, et ce après une rencontre qui a réuni « el-Menfi » avec le secrétaire général des Nations unies, « Antonio Guterres », en marge des réunions de l’Assemblée générale des Nations unies qui se déroulent actuellement à New York.
En parallèlement, Guterres a insisté sur la nécessité de tenir des élections dans le rendez-vous prévu en fin de cette année, en saluant les processus de dialogue dirigés par le Conseil présidentiel en Libye, entre toutes les parties, et la nécessité de travailler pour que les combattants étrangers quittent la Libye, pour assurer sa stabilité et celle des pays voisins.