Le candidat pour le ministère iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a reconnu le rôle du régime iranien dans la mise en place des milices dans la région arabe, en ajoutant : « Ces groupes ont été créés dans le but d’instaurer une sécurité durable dans la région, et ils bénéficient de nombreux autres potentiels outre la garantie de la sécurité dans la région ».
En outre, Abdollahian a indiqué que l’Iran continuera à apporter son soutien à ses milices au Moyen-Orient, en indiquant que ce point sera l’un de ses principaux programmes s’il était chargé du portefeuille des Affaires étrangères au sein du gouvernement du président extrémiste, Ebrahim Raïssi.
Abdollahian a enchainé que les groupes armés sont des alliés du régime iranien et que leur soutien sera une source de fierté pour le gouvernement iranien, en faisant allusion ainsi que l’approche du nouveau gouvernement iranien ne sera pas différente de celle de ses prédécesseurs.
Il est à noter qu’Abdollahian a occupé le poste de vice-ministre des Affaires étrangères sous le règne de l’ancien président, Mahmoud Ahmadinejad, et qu’il est très proche du commandement des Gardiens de la révolution.
Et « Abdollahian » avait précédemment affirmé qu’il allait suivre la même approche de l’ancien commandant de la Force al-Qods, « Qassem Soleimani » dans le domaine de la politique étrangère iranienne, Ce qui était considérée une tentative de se rapprocher des Gardiens de la révolution, et ce après des mois des fuites de l’ancien ministre des Affaires étrangères iranien, « Jod Zarif » dans lesquelles il a critiqué la domination de Soleimani sur la politique étrangère.
En parallèle, Abdollahian a insisté qu’il ne conditionnera pas le ministère des Affaires étrangères par l’accord nucléaire, en ajoutant : « Les négociations autour de l’accord nucléaire au sein du gouvernement de Raïssi ne seront pas épuisantes et serviront les intérêts du peuple iranien ».