Le journal libanais Al-Jumhuriya a rapporté selon des sources appartenant au duo chiite, le Hezbollah et le mouvement Amal, leurs propos : « Nous sommes à une étape charnière de l’histoire du Liban. Et l’important est que nous fassions ce que nous devons faire, et que nous soyons en harmonie avec nous-mêmes ainsi que nous soyons rassurés que notre position soit correcte qui sert l’intérêt national suprême au niveau de sécurité et de stabilité, en barrant la route devant le projet de division tissé de fils américains et mis en œuvre par des outils libanais internes. Et ces outils, dont certains sont judiciaires, ne concernent que le juge Tarek Bitar, et d’autres sont non judiciaires.
Les sources ont ajouté : « Si mardi le conseil des ministres avait pris les mesures appropriées en chargeant le ministre de la Justice, Henry Khoury, conformément à ses prérogatives, de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre un terme aux perpétrations du juge Bitar visant à entraîner le pays dans la sédition, ce qui s’est passé jeudi n’aurait pas dû avoir lieu. Et nous ne renoncerons pas à notre position particulièrement après ce qui a été fait et celui qui cherche la sédition doit être limogé ».
Les sources ont indiqué que « ce qui s’est passé au quartier de Tayouné est une version révisée et nouvelle de l’incident dans le centre d’Ain el-Rammaneh, et sans notre sagesse, nous aurions pu avoir quelque chose beaucoup plus grave. Et aujourd’hui nous tenons Bitar pour responsable de la mort des victimes, et nous attendons le président de la République, Michel Aoun, après que toutes les données et les faits sont devenus clairs et que nous sommes face à un juge qui sert un agenda visant la sécurité et la stabilité du pays, de nous faire sortir du gouffre et de sauver le pays et nous parions qu’il n’hésite jamais à le faire ».