Des citoyens libanais ont, aujourd’hui lundi, porté plainte judiciaire contre « Hassan Nasrallah », le secrétaire général du « Hezbollah », suite aux événements sanglants de «Tayouneh » qui ont eu lieu dans la capitale, Beyrouth, il y a environ deux semaines.
Des médias locaux ont rapporté selon l’avocat, Elie Mahfouz, proche du parti des Forces libanaises, ses propos : « 14 Libanais de la région d’Ain el-Remmaneh ont déposé une plainte auprès du ministère public contre Hassan Nasrallah », en indiquant que plusieurs habitants de la région à majorité chrétienne ont été victimes de la destruction de leurs propriétés lors des événements, et il y a plusieurs photos de personnes armées appartenant au groupe de «Hezbollah » ayant participé aux affrontements sanglants.
Selon Mahfouz, « la plainte contre Hassan Nasrallah revendique aux autorités à ouvrir une enquête contre lui pour révéler s’il était impliqué, instigateur ou celui ayant provoqué les événements ».
Il est à rappeler que des affrontements armés ont éclaté le 14 octobre dans la rue «Tayouneh » entre les quartiers de Chiyah et Ain el-Remmaneh – Badaro, causant la mort de 7 personnes et 32 autres blessées.
Les événements ont débuté par des tirs nourris lors d’une manifestation organisée par des partisans du groupe de « Hezbollah » et du mouvement « Amal » pour dénoncer les décisions du juge « Tarek Bitar », l’enquêteur judiciaire dans l’affaire de l’explosion du port de Beyrouth.
Après les événements sanglants ayant duré 5 heures, des responsables du Hezbollah et d’Amal ont accusé les Forces libanaises de mener une « embuscade armée » contre des manifestants soutenant les deux groupes. Ce qui a été démenti par les Forces libanaises.
Il convient de rappeler que le tribunal militaire a annoncé jeudi dernier que Samir Geagea avait été convoqué pour être entendu à propos des événements, suite aux aveux des détenus en relation avec l’affaire.
Geagea a commenté la décision de sa convocation sur Twitter : « Moi, en tant que président d’un parti légal, je suis soumis à la loi, mais pour appliquer correctement la loi, la justice doit traiter avec toutes les parties dans le pays sur le même pied d’égalité (en référence au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah).