Le Parti libyen de la justice et de la construction, bras politique des Frères musulmans en Libye, a rejeté aujourd’hui, jeudi, l’adoption par la Chambre des députés de la loi relative aux prochaines élections législatives.
La parti libyen a réaffirmé dans un communiqué : « Son rejet ferme basé sur le refus de promulguer et d’adopter des lois sans aucune base légale valable », en ajoutant que les lois qui définissent et décrivent les traits de la prochaine étape, doivent être préparées en consultation avec le Haut Conseil d’État.
Le communiqué a considéré que la négligence de la loi du système des listes des partis en se limitant au système des listes individuelles, constitue un pas en contradiction avec les bases du système démocratique qui repose sur la participation des partis politiques qui composent les conseils parlementaires, en appelant la mission des Nations Unies mission et des pays actifs sur la scène libyenne de ne pas reconnaître aucun pas ne contribuant pas à résoudre la crise libyenne dont l’objectif est de la résoudre définitivement le 24 décembre prochain.
Lundi dernier, la Chambre des représentants libyenne a adopté une loi de l’élection de la Chambre des représentants du peuple, en achevant ainsi la préparation de la législation nécessaire pour organiser les élections présidentielles et législatives dans le pays le 24 décembre prochain.
Le Haut Conseil d’État en Libye a annoncé son rejet de la loi relative aux élections parlementaires adoptée par la Chambre des représentants libyenne. Mohamed Abdenasser, porte-parole du Haut Conseil d’État, a indiqué sur Twitter : « Le Haut Conseil d’État rejette les violations continues par le parlement de l’accord politique inclus dans la déclaration constitutionnelle, dont la dernière en date est la promulgation de ce qu’il a appelé la loi électorale du Parlement ».
Il convient de rappeler que la Chambre des représentants libyenne a décidé le mois dernier de former un comité chargé de préparer une proposition pour la nouvelle loi électorale de la Chambre des représentants, après que la Chambre avait annoncé, précédemment, la ratification de la loi sur l’élection du chef de l’État qui définit également ses prérogatives, et son transfert à la Haute Commission électorale, à la mission des Nations Unies en Libye et à toutes les parties prenantes en Libye.
Le Haut Conseil d’État de la Libye a rejeté la loi et a annoncé, de son coté, la base constitutionnelle pour l’organisation des élections générales, la loi des chambres haute et basse de l’Assemblée nationale, ainsi que les conditions de candidature au poste du chef de l’Etat.
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