L’Allemagne, la France et l’Italie menacent de sanctionner les pays qui violent l’embargo sur les armes imposé en Libye : «Nous sommes prêts à imposer des sanctions si les violations de l’embargo se poursuivent», indique un communiqué conjoint publié suite à une réunion entre Angela Merkel, la chancelière allemande, Emmanuel Macron le président français et Giuseppe Conte, le Premier ministre italien en juillet.
Le communiqué n’a pas accusé une partie spécifique malgré les précédentes accusations françaises qui reprochent à la Turquie de violer l’interdiction de l’Union européenne en fournissant des armes et des factions eauxt milices et au gouvernement Al Wifak.
De l’autre côté, la Turquie accuse des pays comme les Emirats Arabes Unis de violer l’embargo et de soutenir les opposants au gouvernement Al Wifak, et elle accuse également la partie française d’envoyer des armes au maréchal Haftar selon le ministre turc des Affaires étrangères Gawishoglu.
Les tentatives de trouver un règlement au conflit libyen ont échoué, le plus récemment lors de la conférence de Berlin en janvier, le conflit qui a commencé avec la chute du régime de Kadhafi en 2011.
Avec cette déclaration, l’Union européenne affiche une position plus ferme pour tenter de contenir le conflit en Libye. Cette déclaration est intervenue en marge du sommet européen spécial du 17 au 19 de ce mois, appelant toutes les parties libyennes et leurs partisans à l’étranger à mettre fin aux hostilités et à renforcer les capacités militaires, appelant les parties qui les soutiennent à « mettre fin à leur ingérence » et le respect total de l’embargo sur les armes imposé par le Conseil de sécurité des Nations Unies. »