Les Nations Unies ont annoncé que le nombre total documenté des tués en Syrie, depuis le début de la crise en 2011, a atteint environ 350.000 personnes, en soulignant que le nombre réel de victimes est beaucoup plus élevé.
L’Organisation des Nations Unies a indiqué que l’importance des statistiques auxquelles elles ont contribuées réside dans leur rôle d’assurer la responsabiilisation et de prouver que les victimes de la guerre n’ont pas été oubliées, en expliquant que ses chiffres et statistiques n’incluent que ceux connus par leur nom complet et leur date de décès et ceux qui sont morts dans un gouvernorat identifié.
Les statistiques des Nations Unies ont également montré qu’il y a une femme sur 13 personnes tuées, soit un total de 26.727 femmes, et environ un enfant sur 13 personnes tuées, en soulignant aussi le meurtre de 51.731 personnes documenté à Alep, 47.483 au Rif Dimachq et 40.986 à Homs, 33.271 à Idlib, 31.993 à Hama et 31.369 à Tartous.
En même temps, Karen Koning AbuZeyd, membre de la Commission d’enquête internationale indépendante sur la Syrie, a considéré que le moment n’est pas opportun pour toute personne pensant que la Syrie est un pays favorable au retour des réfugiés, car la guerre contre les civils syriens continue toujours.
AbuZeyd a par ailleurs indiqué que les arrestations arbitraires pratiquées par le régime se poursuivent sans relâche et que le comité continue de documenter les graves violations des droits de l’Homme en Syrie, en disant que l’économie syrienne se détériore très vite avec la hausse des prix du pain et des denrées alimentaires et que l’insécurité alimentaire a augmenté de plus de 50% par rapport à l’année dernière.