Évaluation d’une position
Le rapport du Centre européen d’études antiterroristes et de renseignement en Allemagne et aux Pays-Bas ne se contentait pas seulement de mentionner les dirigeants de l’Organisation, mais il a commencé également à examiner les sources de financement et de soutien pour l’Organisation en Grande-Bretagne, en indiquant que l’organisation est la première association caritative islamique spécialisée à obtenir des financements pour des projets sur le continent africain par le gouvernement britannique en 1994, puisque le gouvernement britannique a accordé à l’Organisation à travers le « DFID » (Département du développement international) 3,2 millions de livres sterling en 2013, selon BBC, le 12 décembre 2014.
Depuis la création de l’Organisation internationale de secours islamique en 1984 à Birmingham, en Grande-Bretagne, elle a travaillé en Grande-Bretagne à deux niveaux : le premier niveau explicite en tant qu’institution caritative de secours et développement, et le deuxième niveau secret et caché en tant qu’un soutien aux Frères musulmans dans la mise en œuvre de leur agenda et l’expansion de leur influence au sein de la société britannique. En plus de l’implication de l’Organisation en Grande-Bretagne dans la coopération avec des groupes idéologiques extrémistes, et l’implication de ses dirigeants dans l’incitation à attiser les sentiments de racisme et de haine et à promouvoir l’extrémisme.
Les dirigeants de l’Organisation islamique de secours
Après avoir attiré l’attention sur elle, divers rapports ont commencé à émerger sur ses activités et ses dirigeants. Un rapport du Centre européen d’études antiterroristes et de renseignement en Allemagne et aux Pays-Bas a révélé que l’organisation internationale ayant son siège au Royaume-Uni est considérée comme étant une organisation qui soutient le terrorisme. Elle a commencé en Grande-Bretagne à Birmingham en tant qu’une grande organisation caritative mondiale en Grande-Bretagne, qui travaillait explicitement comme une « organisation caritative internationale pour le secours et le développement », et elle était cofondée par un groupe d’étudiants diplômés. Il était en fait fondé par Hany Al-Banna en 1984 et il est son directeur actuel.
Hany Al-Banna et d’autres hauts responsables de l’Organisation entretiennent des relations avec des chefs d’État, des ministres, des hauts responsables et mêmes des médias aux pays dans lesquels ils s’installent, outre sa présence à l’agenda de la politique d’aide internationale et des Nations Unies. L’Organisation a possédé plusieurs bureaux répartis dans le monde entier. Le rapport mentionne les noms des dirigeants l’Organisation en les présentant comme suit :
Heshmat Khalifa : membre du conseil d’administration de l’Organisation et considéré comme l’un de ses dirigeants les plus importants depuis 1991. De nationalité britannique, il a occupé le poste de directeur de l’Organisation en Australie et directeur de ses succursales en Allemagne et en Afrique du Sud, puis il a été poussé à démissionner en août 2020.
Ahmed Al-Rawi : L’ancien directeur de l’OISI (Organisation internationale de secours islmaique) et il était l’ancien président de l’Union des organisations islamiques en Europe (UOIE) et le président de la Ligue musulmane en Grande-Bretagne, toutes deux « considérées comme faisant partie des Frères musulmans en Europe » ×
Essam El-Haddad : partenaire fondateur de l’Organisation internationale de secours islamique et ancien membre de l’Organisation internationale et de l’Organisation au Royaume-Uni. Il était un haut dirigeant des Frères musulmans.
Adnan Abdul Rahman Saif : il est l’un des administrateurs l’Organisation et membre du conseil d’administration de Muath Trust, une organisation caritative yéménite basée au Royaume-Uni et liée aux Frères musulmans.
Les fonds de secours provenant des gouvernements et des donateurs
Le rapport du Centre européen d’études antiterroristes et de renseignement en Allemagne et aux Pays-Bas ne se contentait pas seulement de mentionner les dirigeants de l’Organisation, mais il a commencé également l’examen les sources de financement et de soutien pour l’Organisation en Grande-Bretagne, en indiquant que l’organisation est la première association caritative islamique spécialisée à obtenir des financements pour des projets sur le continent africain par le gouvernement britannique en 1994, puisque le gouvernement britannique a accordé à l’Organisation à travers DFID 3,2 millions de livres sterling en 2013, selon BBC le 12 décembre 2014.
Les estimations disent que l’Organisation collecte de sa campagne annuelle pendant le mois de Ramadan, rien qu’en Grande-Bretagne, plus de 10 millions de livres sterling par an, et ses ressources sont estimées à environ 570 millions de livres, y compris plusieurs dons tels que ceux accordés par les États-Unis, Nations Unies, la Grande-Bretagne et l’Union européenne. Son financement provient d’une combinaison de dons de particuliers et d’entreprises et des gouvernements.
Le journal britannique « The Times » a par ailleurs affirmé, le 22 août 2020, que le conseil d’administration de l’Organisation en Grande-Bretagne a présenté une démission collective, après que ses membres avaient utilisé des expressions racistes, et a fait l’éloge de l’organisation des Frères musulmans. Cela a incité la Charity Commission au Royaume-Uni à ouvrir une enquête sur la promotion par l’Organisation des prédicateurs extrémistes et sur les relations de sa relation en Grande-Bretagne avec des groupes extrémistes.
Dans sa réponse à une demande d’information au Parlement européen, la députée française, Julie Lechantoux, a révélé que l’Organisation de secours islamique bénéficie toujours d’un financement européen et elle est liée à un contrat de coopération avec l’Union européenne, et que la Commission européenne approuve sa branche en Allemagne en tant que partenaire humanitaire pour la période entre 2021 et 2027, et lui a déjà accordé 712.000 euros sous forme de subventions, selon le journal privé allemand « Die Welt ».
Cela démontre la difficulté de traiter avec ces organisations, puisque la Commission européenne « ne fait pas de discrimination sur la base de la religion ou des convictions, et ne classe pas les organisations partenaires en fonction de leur appartenance religieuse ».
Mais cela sans annuler le suivi des rapports ou de placer cette organisation sous contrôle, et examiner toutes ses activités financières. Le journal local « Die Welt », a rapporté début septembre 2020, selon le porte-parole de l’Union sans mentionner son nom, ses propos disant que la « Deutschland Hilft » (L’Allemagne aide) a suspendu l’adhésion de l’Organisation islamique de secours jusqu’à nouvel ordre, après que l’association Deutschland Hilft a collecté des dons pour un montant de 36 millions d’euros, dont 2,5 millions d’euros sont allés à l’Organisation ».
En avril 2020, le ministère allemand des Affaires étrangères a asséché l’une des sources de revenus les plus importantes de l’Organisation, qui est les aides du gouvernement local. Le ministère a indiqué dans une déclaration au site d’information local « Youngle World », que « l’Organisation ne reçoit plus de financement du gouvernement allemand, que ce soit pour un projet de soutien aux soins médicaux en Syrie ou autre ».
Et il a souligné que « la décision d’arrêter le financement est intervenue après que le bureau fédéral d’enquêtes a audité les bilans de l’organisation de secours pendant une année entière ». Mais le ministère a refusé de publier les résultats de l’examen, en affirmant que « la divulgation de ces informations pourrait être préjudiciable aux intérêts de la République fédérale d’Allemagne ».
Secours islamique : les liens avec les Frères musulmans dans le viseur des services de contrôle allemands
L’aide financière que l’Organisation de secours islamique recherchait n’était pas un début pour révéler ses cartes cachées, mais plutôt son activité suspecte, car les autorités municipales de Berlin ont rapporté en décembre 2016, que l’Organisation de secours islamique a agi à plusieurs reprises en tant que sponsor d’organisations proches des Frères musulmans. Dans une note au parlement en avril 2019, le gouvernement allemand a indiqué que l’Organisation allemande de secours islamique (IRD) entretenait «des relations personnelles étroites avec les Frères musulmans ou des organisations en relations avec eux».
Un document parlementaire allemand a également été publié, daté du 6 octobre 2020, qui révélait que Stefan Tome, membre de la commission parlementaire du Parti démocratiquement libre (centre-droite/opposition), avait déposé une demande auprès du gouvernement pour placer l’Organisation sous la supervision de l’Autorité de protection de la Constitution (les renseignements internes). Selon le document, dont Al-Ain News a lu le contenu, la demande se justifie par le fait que l’Organisation est personnellement et institutionnellement liée aux Frères musulmans terroristes. D’habitude, la Commission de protection de la Constitution soumet généralement sous sa surveillance les organisations et les individus qui représentent une menace majeure pour la démocratie et visent à saper le régime politique.
Le réseau de médias allemand « Deutsche Funke » a rapporté selon Tome, ses propos vendredi « les fonds de l’Organisation de secours en Allemagne vont sur les comptes de l’Organisation internationale de secours (basée à Londres), et de là au Hamas » dans la Bande de Gaza. Il a estimé qu’« il est difficile de comprendre le retard de l’Autorité de protection de la Constitution à imposer un contrôle à l’organisation ».
La demande de Tome intervient quelques jours après que son Parti démocratiquement libre a soumis une demande d’information demandant des éclaircissements au gouvernement sur les mesures qu’il avait prises contre l’Organisation de secours islamique après la confirmation de ses relations avec les Frères musulmans. Le préambule de la demande indiquait : « Le gouvernement allemand a confirmé dans une note au Parlement en avril 2019 que l’Organisation de secours islamique en Allemagne et celle internationale ont de solides relations personnelles avec les Frères musulmans et les organisations qui leur sont proches’. Ces pressions surviennent environ un mois après que la Charity Commission en Allemagne avait décidé de suspendre toutes ses relations avec l’Organisation de secours islamique en raison des rapports institutionnels et personnels de cette dernière avec les Frères musulmans terroristes.
Conclusion
En général, les révisions et les rapports ont prouvé que la capacité des Frères musulmans et de l’Organisation de Secours Islamique à se cacher a perdu son efficacité, car certains cercles européens ont compris les dangers de la Confrérie en termes de création des environnements idéologiques et religieux adoptant et soutenant des idées extrémistes. Ainsi, des enquêtes ont été diligentées sur leur agenda et leurs plans, en les chassant du devant de la scène politique et en les privant de gérer tous les fils du jeu à partir des coulisses et derrière les rideaux. En fait, leur stratégie de tromper les gens en présentant seulement l’un de leurs visages aux autres est devenue encore fragile pour pouvoir continuer à tromper les sociétés européennes qui ont saisi la nature de ce groupe.