La réalité de l’extrémisme islamique en France: une initiative du Sénat français et des recommandations pour lutter contre l’extrémisme dans la société française.
Le 9 juillet, une commission sénatoriale française a présenté un rapport inquiétant sur l’extrémisme islamique et les mesures pour le combattre. L’essentiel est que « l’islamisme radical est diversifié et se développe progressivement dans toutes les sphères de la vie sociale, sous prétexte de la liberté individuelle ». Le rapport, cité par le journal français Le Figaro, fait référence à la réalité de l’« extrémisme islamique » en France et à son impact sur le façonnement de la société. La sénatrice Jacqueline Austache Bréneau, membre conservatrice du parti « républicain », a averti que « toute la France, à l’exception des régions occidentales, a été touchée par l’islam radical : nous devons agir avant qu’il ne soit trop tard ».
Établir un système islamique dynamique
Un comité formé de trente sénateurs a écouté en novembre 2019 un groupe d’experts, de politiciens, de syndicalistes, d’universitaires et de décideurs pour dresser un tableau complet des menaces les plus graves pour le pays. Les membres étaient préoccupés par « la prolifération de comportements qui menacent la coexistence, violent la liberté de croyance et l’égalité avec les femmes et les droits des homosexuels », en particulier pour les groupes autochtones « en dehors des sociétés multiethniques dans les quartiers fermés, qui forment un système islamique vital, où l’individu vit avec des personnes qui le ressemble », comme Jacqueline Brenneau l’a souligné.
Pour faire face à ces menaces, les parlementaires français ont rédigé 44 recommandations dans les domaines de l’économie, de l’éducation, de la société et de la culture. Ils appellent à une meilleure préparation des politiciens locaux ainsi que des responsables de l’administration publique face à l’islam radical et la laïcité. Afin d’empêcher « l’islam politique de contrôler une partie des citoyens français », la commission a demandé également « la refonte des comités ministériels pour surveiller et prévenir les abus sectaires » et réactiver la « police religieuse » (la police des sectes), notamment pour sanctionner les violations de la liberté de croyance.
Transparence des sources de richesse pour les groupes religieux
Plus aux appels à interdire les actions de sensibilisation religieuse au groupe des Frères musulmans, les sénateurs ont également appelé les associations religieuses à rendre leurs sources de richesse – en particulier étrangères – transparentes. Toute association souhaitant bénéficier d’une aide locale doit également accepter la signature d’une déclaration qui inclut le respect des valeurs de la république.