Des médias turcs ont révélé que le nouveau directeur général du Fonds de la richesse, «Arda Ermut», est un ami du fils du président, «Bilal Erdogan», et un ancien camarade de classe.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a nommé mardi Ardar Ermut au poste de nouveau directeur exécutif du Fonds souverain, après la démission de l’ancien directeur exécutif, Zafer Sonmez.
Ermut avait démissionné du conseil d’administration du Fonds souverain turc en novembre 2020, pour revenir au fonds après quatre mois, mais cette fois en tant que président du Fonds. Ermut avait également travaillé en tant que membre comptable entre 2002 et 2004 sous la direction de l’Association des anciens élèves de Qartal Imam Hatip.
En outre, les médias ont affirmé que «Ermut» est un ami proche de «Bilal Erdogan», le fils du président turc, depuis les années d’études au lycée des Imams et des prédicateurs d’Istanbul, où ils ont obtenu leur diplôme ensemble en 1999, avant d’être diplômé du département des sciences politiques et relations internationales de l’Université de Bogazici. Puis, il a débuté en 2004 sa carrière en tant que conseiller de presse et des relations publiques au premier ministère en 2005, alors qu’Erdogan était premier ministre.
« Ermout » a par ailleurs occupé le poste de membre du conseil d’administration de Turkish Airlines, après que la compagnie de son père, « Arda Ermout », avait supervisé la gestion de Turkish Airlines. Il a également occupé plusieurs postes au sein de l’entreprise, tels que chef du service qualité, chef du service des revenus, chef des ventes, directeur des achats, directeur des comptes externes, directeur marketing, chef du cabinet, ainsi que responsable des ventes au département des Balkans européens.
La démission du chef du Fonds souverain est intervenue juste un jour après la démission du directeur général de la Bourse d’Istanbul, Mehmet Hakan Atila, qui était jugé aux Etats-Unis dans le cadre de l’affaire de violation de «Halkbank» turque des sanctions américaines contre l’Iran. L’affaire se déroule encore en ce mois de mars.
Il convient de rappeler que le Fonds souverain fondé par le président Recep Erdogan après le coup d’État de 2016 pour surveiller la Cour des comptes turque, une décision qui a déclenché une polémique politique, est présidé par Erdogan qui a désigné son gendre le ministre des Finances en tant que son adjoint.