Le président iranien élu, « Ebrahim Raïssi », a affirmé que l’Iran, durant son mandat, poursuivra sa politique dans la région, notamment en Syrie et dans la Bande de Gaza, en indiquant qu’il s’engagera à adopter l’approche de « Ruhollah Khomeyni », fondateur de la République islamique d’Iran.
Les déclarations de Raïssi sont intervenues après avoir prêté le serment constitutionnel pour assumer officiellement ses fonctions présidentielles, succédant au président sortant Hassan Rohani, suite à sa victoire lors des élections présidentielles avec 60% des votes de l’ensemble des participants au processus électoral.
En outre, Raïssi a considéré que son élection président de l’Iran comme message pour ceux dont il les qualifie des ennemis de l’Iran, en décrivant les élections d’historiques, sans pour autant évoquer le plus faible taux de participation depuis la création de la République islamique en 1979.
Raïssi a ajouté : « J’appelle toutes les sensibilités en Iran à soutenir le nouveau gouvernement », en s’engageant à lutter contre la corruption en Iran et à rétablir la stabilité de l’économie, en promettant que le nouveau gouvernement de son pays sera un gouvernement d’accord national, selon ses propos.
Raïssi a également estimé que les sanctions économiques imposées sur l’Iran n’empêcheront pas les Iraniens à faire valoir leurs droits, en expliquant que le programme nucléaire iranien est pacifique et que Téhéran ne cherche pas à l’utiliser dans le domaine militaire.
Il est à rappeler que l’ancien président iranien « Hassan Rohani » avait reconnu l’impact des sanctions imposées à l’Iran, indiquant que les pertes de l’économie iranienne s’élevaient à 150 milliards de dollars américains.
De son côté, l’analyste politique iranien Milad Hidaiti a décrit le discours de « Raïssi » qu’il révèle des intentions d’escalade au cours des quatre prochaines années, en mettant en garde contre la tendance de l’Iran à adopter des politiques plus agressives.