Le quotidien Eurasia Daily a indiqué dans un article qu’Iran a cédé les voies terrestres au profit des voies maritimes afin de transporter les armes vers la Syrie, sous couvert de la Russie.
L’article de «Russia Today» indique : « au milieu des rapports qui font confusion parlant d’une attaque de drone contre un navire iranien en Méditerranée se dirigeant vers la Syrie, il semble que l’Iran a transféré ses livraisons d’armes vers la Syrie et le Liban depuis la terre – où Israël le surveille et le détruit régulièrement – vers la mer».
Il a ajouté « Ici, le transport d’armes pourrait être protégé par les navires de guerre russes en Méditerranée ». Selon des sources du système de défense israélien, des documents d’expédition relatifs aux navires iraniens qui quittent la mer Rouge, via le canal de Suez et atteignent la Méditerranée, indiquent qu’ils ne transportent que du pétrole, mais il y a des indices que «le pétrole n’est pas la seule chose transportée ».
Israël se trouve dans une position où il ne peut pas faire grand-chose pour arrêter cette nouvelle voie de l’Iran vers la Syrie.
Dans ce contexte, l’expert israélien des affaires iraniennes, Uzi Rabie, a déclaré à Breaking Defense, spécialisée des les questions militaires, que Moscou atteint ici deux objectifs: il montre à Washington ses capacités opérationnelles limitées au Moyen-Orient et le soutien de l’Iran dans ses négociations avec les États-Unis autour de l’accord nucléaire».
Les analystes militaires affirment que les derniers navires de surface et sous-marins russes armés de missiles de croisière Kalibr pourraient cibler toute la région méditerranéenne et une grande partie du Moyen-Orient. Selon Rabie, Israël semble presque paralysé lorsque des navires iraniens traversent la Méditerranée en route vers la Syrie après avoir traversé le canal de Suez, car «les règles du jeu en mer sont différentes».
Il a indiqué : «Ce qui aurait pu être réalisé quand Israël se mobilisait contre des approvisionnements terrestres et aériens d’armes de l’Iran à la Syrie n’est pas possible lorsque les opérations se déroulent en mer sous le parapluie russe».